Sorg & Napoleon Maddox
Besançon, France | Established. Jan 01, 2014 | INDIE
Music
Press
Originaire de Besançon, Sorg appartient à cette nouvelle génération de beatmakers qui gravite autour du label de Superpoze (Combien Mille Records), pour lequel il avait d’ailleurs sorti en 2013 un EP commun avec Fakear et Zerolex. Cette même année, il invite le rappeur de Cincinnatti, Napoleon Maddox (du groupe IsWhat?!) sur un feat qui marque le début de leur collaboration, Wild West. Après Ribbons & Razors en 2014, le duo poursuit l’aventure avec Soon, nouvel EP tout juste sorti, ou six titres qui invoquent les esprits bienveillants du hip hop à la De La Soul. Comme une évidence, l’univers des deux artistes se marient à merveille : incroyable de fluidité, le flow de Maddox, déjà bien connu pour ses performances sur scène avec IsWhat?! et son amour du jazz (*), vient parfaitement se coller sur les compositions pleines de groove de Sorg qui s’en va piocher ses rythmiques au coeur des musiques noires entre Soul et Funk, tout en leur offrant une patine electro personnelle… Ça balance, ça danse, ça met d’excellente humeur et ça donne vraiment envie de les voir en live. Ajoutez là-dessus quelques invités tout aussi talentueux (avec une mention spéciale pour l’Ivoirienne Dobet Gnahoré sur Blues Remains qui vient conclure l’EP avec force et élégance) et vous avez là de quoi commencer la semaine sourire aux lèvres, invincible et débordant d’énergie positive. Des atouts, tout comme le son inspiré de Sorg et l’aisance insolente de Napoleon Maddox, dont vous auriez bien tort de vous priver…
(*) Il a également monté en 2010 A Riot Called Nina, un projet rendant hommage à Nina Simone.
Carine
Chronique également publiée sur le site Trip-Hop.net - Electrophone
La musique en général est propice pour faire de belles rencontres que l’on soit public ou artiste… Quand un Beatmaker de Besançon âgé de 25 ans rencontre un MC de Cincinnati (Ohio, Usa) ça donne : SORG & NAPOLEON MADDOX !
Sorg est en quelque sorte un magicien des machines, jeune producteur/Beatmaker, il a sorti un excellent EP « 16 diamonds » en février 2013 sur lequel on peut déjà entendre un premier featuring avec Napoléon Maddox leader du groupe ISWHAT!? sur le titre Wild West. De cette première collaboration est né le projet Sorg & Napoleon Maddox.
Un EP, Ribbons & Razors, sortie en 2014. SORG associe dans sa production un mélange de style, du Jazzy à la Soul en passant par des beats électroniques. Par-dessus cette bande sonore ajouté, le flow habile de Napoleon Maddox : une maîtrise totale des mots avec une voix imposante, grave et lourde qui rappelle sans cesse une grande époque du Hip-Hop US. Bref, la fusion entre le Beatmaker Bisontin et le Rappeur de Cincinnati est séduisante.
Un beatmaker et un MC pourrait être un projet anodin, mais pas avec Sorg & Napoleon Maddox qui à eux deux ont créé leur propre univers.
Un EP/album devrait voir le jour fin 2015 !
Facebook : https://www.facebook.com/sorgandnapoleonmaddox
Soundcloud : https://soundcloud.com/sorg-1 - La Salopette
Il y a un peu plus d’un an, on invitait le gang des beatmakers caennais du crew Combien Mille : Fakear, Zerolex et Sorg à L’International.
C’est à peu près à cette même période que sortait l’EP de Sorg « 16 Diamonds ». Sur l’un des titres présents, Wild West, naissait doucement le projet collaboratif entre le beatmaker et Napoleon Maddox, le MC de Cincinnati du groupe ISWHAT?! dont on vous a parlé (ici pour ses collaborations de fou).
Grands amoureux des beats hip-hop, de lyrics qui claquent, d’univers soul, funk et modernes, Sorg & Napoleon Maddox se marient à merveille. Le duo nous partage en exclusivité le lien de son EP « Ribbons & Razors ». - Sourdoreille
Name: Napoleon Maddox
Age: “I’m a child of the ’70s.”
title: Artist/educator/musician
Hometown: Cincinnati
Why we love him: For his creative efforts to reflect his globally minded, socially conscious perspective.
The frontman of long-standing conscious local Hip Hop group ISWHAT?!, Napoleon Maddox speaks enthusiastically and deliberately during a recent meeting at Island Frydays on Short Vine.
When he was just discovering Hip Hop as a young man, Maddox says, “I started hanging out at the Arts Consortium and learning about Jazz and how it was connected to that rebel music and of being socially aware. That cut my love for Roots Hip Hop, Roots Jazz, Free Jazz or spiritual avant-whatever.”
A pillar of positivity, Maddox got into Hip Hop in the first place because he was inspired by artists like Chuck D and KRS-One — lyricists who powerfully connect their music with a higher social function. So he writes lyrics in the vein of another one of his heroes, Jazz vocalist and civil rights activist Abbey Lincoln, an artist who created art as a tool for self-development. The idea of a “career” came secondary to her own development as a person, or “the main project,” as Maddox refers to it.
Although he has an international music reputation as a Hip Hop lyricist and for his human beatbox skills, Maddox is quite at home in Cincinnati.
“I love that in Cincinnati you can afford to have character,” he says. “When you compare it to other places that I’ve been — of course New York, Paris and London have character — but it’s difficult to experience life there because you’re always scratching and scraping and clawing to survive.”
“I can serve in ways here that would be more difficult if I were living in a more expensive city,” he adds.
Whether he’s touring the United States or abroad on behalf of one of his “three and a half” current music ventures (ISWHAT?!; his collaboration with French Electro/Hip Hop musician Sorg, Sorg & Napoleon Maddox; and as sideman for Jazz musicians Roy Nathanson & Sotto Voce and Andrea Cefalo), studying for his degree in early childhood education or serving as a board member at Elementz community center in Over-the-Rhine, Maddox isn’t at a loss for inspiration.
What aspects do you love about your job?
I love in both cases [as a teacher and as an artist] the possibility to meet people, learn about people and where they’re coming from and thus learning about myself. There is a mutual space of vulnerability and me having the opportunity to give to them what people give me when I go to new places around the world.
How do you define passion? How is passion different from love? What are you most passionate about?
Passion is the drive that makes you lose sleep over something. It drives you to investigate and to invest beyond rationale. If you get passionate about something, no one can talk you out of it. People see love as an emotion, but I think it’s an understanding. Passion can come and go, but the way I see love, it’s a commitment, so even when the passion is down, your love of something will keep you going until that passion returns.
I think I’m really passionate about a lot of things but probably the most about honest expression in music. When I’m able to communicate through music and people can feel it even if it’s not as commercially successful as something that I’ve previously done, nothing turns me on more than putting out honest music and experiencing honest music from someone else.
Do you have a favorite place in Cincinnati? Why do you love it?
The Greenwich is a favorite place. Since at least probably the late ’90s one of the important relationships in my development as an artist was founded at The Greenwich. I met a lot of people there; it’s been a long time doing shows, being a presenter or promoter. Our biggest great success there was hosting a meet and drink with William Parker and Roy Campbell, and I remember that it was right around the time of the killing of Amadou Diallo and Campbell had a song of that name on his album Ethnic Stew and Brew (2001), and Hamid Drake, his drummer, played 21 rimshots in succession to represent the 21 gun shots [that killed Diallo]. That was a big moment in any Jazz club and the place was full.
What’s the best lesson life has taught you about love?
Give it space. Give it time and stay the course. It’s teaching me to do my best, to be honest, be vulnerable and that is more powerful than trying to fix someone or myself. © - CityBeat
Napoleon Maddox distille son flow aiguisé et tranchant sur les productions du Bisontin SORG, jeune beatmaker/producteur considéré comme l'un des plus prometteurs de sa génération suite à la sortie de son 1er EP "16 Diamonds". EP sur lequel figure le morceau Wild West, fruit de la 1ère rencontre entre les deux hommes et prémices de cette nouvelle collaboration.
"Sorg & Napoleon Maddox" signent leur 1er EP "Ribbons & Razors", sorti en 2014. En live, ils nous livrent un show énergique et engagé qui rappelle l'âge d'or du hip hop tout en explorant avec créativité les sonorités modernes ! - Mapado
Le Festival Banlieues Bleues, qui se déroule en Seine Saint-Denis du 18 mars au 15 avril 2016, s'arrêtera à Houdremont à La Courneuve le temps d'une soirée pour présenter deux groupes d'artistes Sorg & Napoleon Maddox et Rayess Bek & La Mirza le vendredi 1 avril 2016.
Après des aventures au carrefour du jazz et du beatbox, Napoleon Maddox revient à ses premièrs amours : le hip-hop gorgé de soul. Accompagné de Sorg, ils réinventent l'héritage de Gang Starr : un MC et un Dj.
A quoi ressembleraient les anciennes chansons populaires arabes, si nous, trentenaires vivant entre Orient et Occident, décisions d'introduire de nouvelles influences. - Plaine Commune
Une authentique et détonante collaboration entre un jeune musicien bisontin (Sorg) & un rappeur américain (Napoleon Maddox) sur un projet hip-hop. Savant mélange d’un flow puissant & d’un son percutant à la texture électro, adouci par les accents Jazz&Soul d’une composition aux nuances envoûtantes.
Collaboration et partage sont bien à propos les maîtres-mot ici car au fil de leurs expériences, un flot(w?!) d’artistes originaux ont créé ou se sont produits avec eux :
Notamment pour Sorg: Zerolex, Slugabed, Al Tarba, Everydayz, Robert le Magnifique, Lilea narrative, Yoggyone, Fakear, Madmax… & Antilabas, Hocus Pocus, Arthur H, The Roots, Brother Ali, James Blood Ulmer, Saul Williams, Krs-One, The Herbaliser, Tumi & the volume… pour Napoleon Maddox.
Ils signent ensemble leur 1er EP « Ribbons & Razors » sorti en mars dernier. Un opus de 6 titres qui révèle le cocktail hip-hop savoureux, puissant et coloré qui caractérise ce duo. Duo qui va d’ailleurs s’étirer légèrement pour ce concert spécial où Sorg et Napoleon Maddox vont s’accompagner de l’inspiration du graphiste Ease pour la création d’un vidéo-live. - Ma Commune
Concert dans le cadre du Tribu festival avec Sorg et Napoleon Maddox feat. Dobet Gnahoré et José Shungu: hip-hop (États-Unis, France) et Charles X: soul, jazz, hip-hop (États-Unis, France).
Sorg et Napoleon Maddox feat. Dobet Gnahoré et José Shungu: Le rappeur Napoleon Maddox revient avec un tout nouveau projet hip-hop teinté de soul et d’électro. Il pose son flow aiguisé sur les productions du bisontin Sorg, jeune beatmaker considéré comme l’un des plus prometteurs de sa génération. Entourés de la chanteuse Dobet Gnahoré et le rappeur José Shungu, attendons-nous à un show plein d’énergie qui rappelle l’âge d’or du hip-hop. Rencontre particulière : concert à la maison d’arrêt de Dijon et interview des artistes, en partenariat avec la Vapeur, le SPIP et Radio Dijon Campus. Charles X: Avec son blaze de roi de France, le jeune rappeur Dales Anthony Doss alias Charles X est l’un des espoirs du hip-hop californien. Il offre ici un exercice d’équilibriste en s’appropriant les genres avec intelligence et créativité. - Bien Public
Dans le cadre du Tribu Festival 2015
Sorg & Napoleon Maddox feat. Dobet Gnahoré et José Shungu (Hip-hop – France / États-Unis)
Création !
Après sa collaboration avec le saxophoniste Archie Shepp et Chuck D dans le cadre du projet Phat Jam ou son hommage hybride à Nina Simone, le rappeur Napoleon Maddox revient sur le devant de la scène avec un tout nouveau projet hip hop teinté de soul et d’électro. Il pose son flow aiguisé sur les productions du bisontin Sorg, jeune beatmaker considéré comme l’un des plus prometteurs de sa génération. Entourés de la chanteuse Dobet Gnahoré et du rappeur José Shung, ils promettent un show plein d’énergie qui rappelle l’âge d’or du hip hop tout en explorant avec créativité les sonorités modernes.
Napoleon Maddox : voix. Sorg : machines. Dobet Gnahoré : voix. José Shungu : voix. Ease : vidéo. - Jondi
Jeudi soir, les époustouflants maîtres du hip-hop électro funk, Sorg et Napoleon Maddox, se produisent au Run ar Puñs. Un show énergique et engagé qui explore avec créativité les sonorités modernes. Et en plus, c'est gratuit.
Dans le cadre de l'action culturelle qu'elle mène en direction des lycées, l'association Rapass propose trois concerts gratuits dans la saison, à chaque fois le jeudi. Des concerts évidemment ouverts à tous. Celui qui se profile est une pépite. Ceux qui ne connaissent pas Napoleon Maddox, le rappeur de Cincinnati (Ohio, États-Unis), vont être surpris. Ce n'est pas n'importe qui comme en témoigne la carte de visite du bonhomme. Leader du groupe Iswhat, collaborateur du saxophoniste et poète new-yorkais Roy Nathanson dans Sotto Voce, d'Archie Shepp dans Phat Jam, ou encore directeur artistique du spectacle hommage à Nina Simone, « A Riot Called Nina », aux côtés de The Boxettes et Sophia Domancich. Excusez du peu.
Un beatmaker très prometteur
Et comme rien n'arrête Napoleon Maddox, le voilà qui débarque avec un nouveau projet hip-hop teinté d'électro et de samples soul funk. Projet dans lequel il distille son flow aiguisé et tranchant sur les productions du Bisontin Sorg, jeune beatmaker et producteur, considéré comme l'un des plus prometteurs de sa génération. Son premier EP, « 16 Diamonds », n'est pas passé inaperçu. EP sur lequel figure le morceau « Wild West », fruit de la première rencontre entre les deux hommes et prémices de cette nouvelle collaboration.
Tournée américaine
Sorg voulait une sonorité anglophone sur ses productions. Il a alors contacté Napoleon Maddox parce qu'il avait déjà collaboré avec Lilea Narrative sur un morceau. Napoleon, qui a craqué pour sa musique, a accepté d'écrire un texte. Et c'était parti. Ensuite, les deux artistes ont collaboré à distance pour produire un premier morceau, puis ils ont décidé de se retrouver en France pour jouer ensemble et construire l'EP « Ribbons & Razors », sorti en mars 2014. Un opus de six titres qui marquera le début d'une puissante collaboration outre Atlantique, avec en invité la chanteuse Arin Maya et le rappeur Boogie Bang, tous deux américains. Le projet a été sélectionné par la ville de Besançon pour jouer au festival Émergences en juin 2014, et a bénéficié de trois jours de résidence à la Scène de musiques actuelles La Rodia (Besançon) pour la création d'un « Visual Show » avec le graphiste Ease. Ce show visuel laisse toute la place à la musique, sans trop mettre en avant l'image, accompagnant sobrement le concert. Associé à la musique, le résultat donne quelque chose d'énergique, à la texture spécifique, avec des influences multiples. Quelque chose d'intemporel.
Pratique
Sorg et Napoleon Maddox, en concert gratuit au Run ar Puñs, jeudi, à 20 h 30
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/chateaulin/run-ar-puns-sorg-et-napoleon-maddox-dans-le-paquet-cadeau-09-03-2015-10551035.php#HVpIGRvWqQTjvj85.99 - Le Telegramme
Nous avons connu Sorg via notre boîte mail et le titre « Republic », qu’on a rapidement logé dans nos playlist radio. Quatre ans après Lilea Narrative, le beatmaker français retrace le méridien Besançon-Cincinnati avec le rappeur Napoleon Maddox. Mais ici, pas question de featuring. Le jazz hip-hop de l’américain se fond avec l’électro pour un projet à part entière : « Ribbons & Razors ». En bref, croquez ce burger au comté, ou lisez cet interview!
Sorg, c’est un blaze de gamer non ?
Sorg : C’est un vieux pseudo que j’utilisais avant sur internet, donc oui j’avoue il y a un côté geek (Rires) !
Comment en es-tu arrivé à produire du hip-hop ?
Sorg : À la base, je viens du milieu rock. J’ai fais du blues jusqu’à 15 ans, jusqu’au jour où mon grand frère m’a fait écouter du vieux hip-hop. Je me suis blindé le crâne pendant deux-trois ans et ça m’a donné envie d’en faire ! Quand j’ai commencé, j’ai voulu apporter ma touche personnelle pour sortir des sentiers battus, d’où cette touche « électro ».
Comment qualifie tu ta musique ?
Sorg : Les noms c’est un peu compliqué. Souvent j’utilise « électro hip-hop », pour rester large. En général ça parle plutôt bien aux gens.
Sorg, c’est un blaze de gamer non ?
Sorg : C’est un vieux pseudo que j’utilisais avant sur internet, donc oui j’avoue il y a un côté geek (Rires) !
Comment en es-tu arrivé à produire du hip-hop ?
Sorg : À la base, je viens du milieu rock. J’ai fais du blues jusqu’à 15 ans, jusqu’au jour où mon grand frère m’a fait écouter du vieux hip-hop. Je me suis blindé le crâne pendant deux-trois ans et ça m’a donné envie d’en faire ! Quand j’ai commencé, j’ai voulu apporter ma touche personnelle pour sortir des sentiers battus, d’où cette touche « électro ».
Comment qualifie tu ta musique ?
Sorg : Les noms c’est un peu compliqué. Souvent j’utilise « électro hip-hop », pour rester large. En général ça parle plutôt bien aux gens.
Cette scène est assez en vogue à Besançon. On sent beaucoup d’influences communes entre artistes franc-comtois, que cela soit chez Lilea Narrative, Cotton Claw… Notamment ce son de synthétiseur que tu utilises sur le morceau Square Saint-Louis.
S : C’est vrai. On ne s’est pas concertés, je ne sais pas vraiment comment cela s’est développé. Il y a beaucoup de beatmakers ici, avec des gens qui ont commencé bien avant moi comme Lilea. Leur son m’a influencé c’est certain.
Sur ton Ep solo 16 Diamonds, on se disait qu’on pouvait te comparer à des artistes comme Superpoze, puis tu t’es rapproché du hip-hop en invitant un rappeur. Pourquoi ce choix ?
S : Quand j’ai commencé le son, je produisais pour des rappeurs, et souvent les projets n’avançaient pas. Du coup, je me suis lancé en solo dans l’instrumental. J’ai fais deux Ep comme ça, mais j’avais toujours envie d’avoir une couleur vocale sur mes morceaux. Ça change la donne ! Je voulais un anglophone de préférence. Le projet avec Napoleon Maddox tombe à pic, c’est exactement ce que je voulais. De son côté, il avait envie de refaire du rap pur et dur, quelque chose de moins jazz. On s’est bien trouvés.
L’as-tu rencontré par le biais de Liléa Narrative qui avait collaboré avec lui en 2010 ? (le morceau « Transport » )
S : Non, je l’ai contacté directement par mail. Il m’a répondu assez rapidement. On a discuté à distance de « Wild West » pendant deux semaines et c’est sorti tout aussi vite. Cela m’a mis en confiance pour la suite. C’est un excellent musicien, il fait partie de IsWhat ?!. Avec ce groupe il a beaucoup tourné en Europe, bien plus qu’aux Etats-Unis. Du coup, il vient assez souvent en France, en Italie et en Angleterre. Il a un autre groupe plutôt beatbox : A Riot called Nina. Quand on a décidé de faire Ribbons & Razors ensemble, on s’est tout de suite dit qu’il fallait faire des concerts. Sa présence en Europe facilite les choses.
Sur « Wild West », Napoleon Maddox disait avoir écrit en s’inspirant de ta partie instrumentale. Avez-vous travaillé différemment sur Ribbons & Razors, comme il s’agissait d’un projet commun ?
S : On a bossé pareil ! Ça c’était tellement bien passé qu’on n’avait pas de raison de s’y prendre autrement. Je lui envoie, il me le renvoie, et le morceau est mixé en France. Après, on fait quand même pas mal d’arrangements. On discute beaucoup. Des fois je lui envoyais des morceaux qui n’étaient pas finis. Je me fiais aussi à ces textes pour structurer l’ensemble. De toute façon, il faut que ce soit simple. Comme chacun est satisfait de ce que fait l’autre, il n’y a aucun problème.
Aviez-vous un concept précis en tête pour cet Ep ?
S : Le Ribbons évoque le ruban. C’est l’ornement, la poésie, ce côté lyrique. Le Razor, c’est le rasoir, ce son qui caractérise mes beats. Aiguisé, aigu, tranchant. On voulait imager l’identité de notre son. D’ailleurs sur l’Ep, un morceau s’appelle « Ribbon », et l’autre « Razor ». Ces morceaux sont plus personnels, pour lui comme pour moi.
Les morceaux de l’Ep rappellent tes anciens projets, sauf « Luxury II » avec ses sonorités acoustiques : saxophone, batterie… Pourquoi ce choix ?
S : Au fond je suis plus musicien que beatmaker. J’adore le groove, ça me plait énormément. J’ai pris le parti de faire autre chose que du classique, mais rien ne m’empêche d’y revenir de temps en temps. Le morceau est moins électro, c’est vrai, mais on ne se donne pas de limites. Si le morceau nous plait, on le gardera. Napoleon Maddox est très jazz hip-hop, je savais que cela allait lui plaire.
Qui est Boogie Bang ?
S : C’est un Mc originaire de Cincinnati dans l’Ohio, tout comme Napoleon. Il bosse régulièrement avec lui depuis plusieurs années. J’ai bien kiffé sa voix, et on voulait qu’il y ait quelques featurings. Sur « Fly Piggy » il y a Arin Maya, une chanteuse de Brooklyn. Quand on a composé le morceau on trouvait le refrain faible. Napoleon l’a appelée et ça l’a fait tout de suite !
Vous avez déjà fait quelques dates. Comment le public a-t-il accueilli le projet sur scène ?
S : Super bien. Par rapport à la période où j’étais seul, ça n’a vraiment rien à voir. Le public est davantage capté, car il y a show man sur scène. Au fil du concert, on ne perd pas les gens. Pour l’instant, on a fait Besançon, Lyon et Chambéry. On a tourné à trois, car maintenant un vidéaste nous accompagne sur les dates. Que des bonnes choses, vivement la suite ! C’est plus qu’une association, on en a fait un vrai projet. Il y aura d’autres sorties en 2015. - Quali District
Ce qui devient sérieusement épuisant avec Besançon, c’est que quand tu as l’impression d’avoir finir d’écrire sur la tripotée d’artistes qui viennent de ce bled de Franche Comté, t’en as toujours un de plus qui arrivent, et qui rehausse encore une fois le niveau de la fière et rieuse cité bisontine (fière et rieuse, je ne sais pas ceci dit, mais j’ai toujours rêvé de dire ça).
Donc ce coup-ci, nous revenons avec la connexion de l’impossible : Besançon – Cincinnati ! Et ouais mon pote, l’axe du bien du hip-hop, un MC, Napoléon Maddox, un producteur Sorg qui, le temps de ce premier EP de 6 titres seront vos meilleurs amis !
Pour s’axer un peu plus sur la musique et stopper les envolées lyriques, cet EP « Ribbons & Razors » est le parfait mix entre la maîtrise totale des machines par le producteur Sorg (qui n’en est pas à son coup d’essai puisque son EP 16 Diamonds était déjà une belle tuerie), et Napoléon Maddox, qui a une voix superbe, et un flow maîtrisé. Les invités ne sont pas en reste, car le morceau avec Boogie Bang, Luxury II est une pure boucherie, dans l’esprit East Coast : une instru toute sobre mais superbement travaillé, et un flow digne de Nas,… Nice Job.
Bon, pour conclure, je vais essayer de vous promettre d’arrêter d’écrire sur Besançon, mais tant que la Rodia, notamment, continuera à soutenir cette scène, je continuerais à vous bassiner avec la fière et rieuse cité doubiste ! - The Chemistry
Discography
Checkin' Us album (2018)
"Shark Men"
"What's Your Joy"
"Checkin' Us"
"Escape"
"Complex"
"Soon"
"All You Got"
"So Magnetic"
"So Magnetic"
"Colony Falls"
"Put Your Foot Down"
"Philander"
Soon EP (2016)
"Activate Yo Sef"
"Security"
"Bounce High"
"Elegant Admonition"
"Soon"
"Blues Remains"
Ribbins & Razors EP (2014)
"Republic"
"Ribbon"
"Fly Piggy"
"Razor"
"Luxury II"
"Flexibility"
16 Diamond EP
“Diagram”
“Little Santa”
“Wild West” (featuring Napoleon Maddox)
“Encore Et En Silence”
“Sweet Monday”
“Square St. Louis”
Photos
Bio
There is no stopping the rapper of Cincinnati, Napoleon Maddox! Leader of the Hip-hop/Free Jazz band, called Iswhat?!, collaborator of the saxophonist and New York poet Roy Natanhson, Archie Shepp in Phat Jam, or artistic director of the tribute show to Nina Simone "A Riot Called Nina" alongside The Boxettes and Sophia Domancich, Napoleon Maddox comes back with this brand new hip hop project tinged with electro funk and soul samples. He distills his sharp-edged and flow on productions of Sorg, a young beatmaker from Besançon (France), considered as one of the most promising of his generation after the release of his first EP "16 Diamonds".
EP bearing the Wild West piece, the result of the first meeting between the two men and premise of this new collaboration. Selected in 2017 for the contest "Les Inouïs du Printemps de Bourges", the young producer is touring with his new solo EP "Push" (June, 2017). Sorg & Napoleon Maddox sign their 1st EP "Ribbons & Razors", released in March, 2014. An album of 6 tracks that marks the beginning of a strong collaboration across the Atlantic, with the guest singer, ArinMaya and the rap artist, Boogie Bang, both Americans.
They don’t stop there, and the 2nd EP "Soon" has been released on January, 2016. Once again, the american rapper Boogie Bang is invited on the track "Security", but also new collaborations with Gaël Faye, Smoove, and Dobet Gnahoré. In 2017, they open the frontiers and perform their first US Tour, where they created with the members of IsWhat?! a new project: "Twice The First Time". A show in which one Maddox relates the incredible (true) story of Millie-Christine McCoy, his great-grand aunts, conjoined twins born into slavery in 1851.
On stage, Sorg & Napoleon Maddox deliver an energetic and committed hip hop show which remind the golden age while exploring creatively modern sounds! The graphist and VJ, (named ease) is also performing at their side. Their 1st album was released on February, 2018.
Band Members
Links