Louis-Philippe Hebert (Louphi)

De Greta Garbo à Yma Sumac (pour le look, pas la voix), de la new wave (reprises de Boy George et Eurythmics) à l'incontournable couleur locale (reprise de La Manikoutai, électriquement revisitée et dépoussiérée), Louis-Philippe Hébert ajoute à son propre répertoire (il est auteur-compositeur) une plus value de star de cabaret aux multiples incarnations. Ce disque a été réalisé pour soutenir son retour sur scène à Montréal en octobre demie, le Studio Théâtre Stella Artois de la PDA, résonnait de la puissance de son band, tandis que Louis-Philippe, écorché et grandiloquent, jouait sa vie comme son ultime va-tout. Perpétuelle remise en questions (identité splittée, origines croisées, ambivalence sexuelle), la succession de ses chansons nous emportait non seulement dans un univers bien particulier, mais cernait un véritable tempérament : un talent qu'on regrette sincèrement de voir confiner dans un réseau si confidentiel. On se surprend souvent, à l'écoute de ce Cd courageusement auto produit, à présager de la vague de fond qu'il devrait un jour provoquer. Pour en savoir plus, connectez vous sur : www.louphi.com -BB - Canabis-Québec - Janvier 2003

Les affinités, la passion font que certaines rencontres sont des coups de coeur. C'est par cette voie d'un « hasard calculé » que Louis-Philippe Hébert, âgé de la trentaine, vient de chanter à Limoges, au Centre culturel Jean-Gagnant. Amoureux de la France, amoureux de la Nature, amoureux de l'humanité, Louis-Philippe Hébert est un interprète exceptionnel et un auteur naissant fort prometteur. Imprégné de culture amérindienne, adepte des médecines douces, Louis-Philippe connaît parfaitement son corps. Empli d'énergie maîtrisée, le chanteur étonne sur scène par sa force et son expressivité.

Seulement accompagné sobrement à la guitare par Victor Guerriero, (frisé comme un mouton) Louis-Philippe exerce rapidement un pouvoir de fascination et provoque maintes émotions en interprétant de magnifiques textes poétiques signés Claude Picard ou en reprenant «Lomer» de Richard Desjardins, «Le Jour se lève encore» de Barbara, «La Manikoutai» de Gilles Vigneault…

Louis-Philippe Hébert, dont le répertoire est vaste mais dont les titres sonr soigneuse- ment sélectionnés en raison de la qualité des textes et des musiques, laisse aller son coeur en chantant Bowie, Boy George et Eurythmics. Au cours de ce nouveau spectacle, présenté en avant-première à Limoges et avant Montréal fin avril, le Québécois rend un vibrant hommage à Danielle Messia,auteur-compositeur-interprète, emportée trop tôt par la maladie; il interprète d'elle «De la main gauche». D'ailleurs, Louis-Philippe prépare un autre spectacle qui sera essentiellement consacré à l'artiste. Très rarement chanté par un mec, « Travest i», extrait de Starmania (Luc Plamandon/Michel Berger), revét un caractère prenant lorsque retentit 1a voix si bien placée et au timbre harmonieux de Louis-Philippe Hébert. Ce dernier, depuis peu de temps, écrit lui-méme des textes (Meu Grande Amor » et « Monsieur Mini-Wheat ») : une écriture simple, quelque peu autobiographique, fort prometteuse. Pendant quatre-vingt minutes, Louis-Philippe nous transporte dans un univers onirique et humaniste sur des rythmes intensifiés, exprimant avec force ses sentiments, ses émotions, ses pensées. Il est vrai que le Québécois a aussi une formation théâtrale. Pendant deux soirs,au CCM Jean-Gagnant, Louis-Philippe Hébert a véritablement conquis et ébloui l'auditoire. Il possède tous les ingrédients pour accomplir une brillante carrière artistique. Souhaitons que celle-ci puisse se concrétiser rapidement. J.M - L'Écho - Limoges - FRANCE - Mars 2001

« Quelle personnalité ! » s’exclamait Jean-Marie Masse au terme du récital du Montréalais Louis-Philippe Hébert, dernièrement, à l’auditorium du CCM Jean-Gagnant.

Cette exclamation est plutôt flatteuse lorsque l’on sait que Jean-Marie Masse est un fin connaisseur de la chanson vivante : par le passé, producteur de l’émission « Entrée libre » sur Radio Limoges Centre-Ouest (aujourd’hui France Bleu Limousin), il permit à des chanteurs talentueux de s’exprimer et de se faire connaître d’un large auditoire. De plus, ces émissions étaient enregistrées en public.

Timbre harmonieux
Nous étions prévenus : Louis-Philippe Hébert, qui possède aussi une formation théâtrale, est expressif sur scène. Il apporte avec finesse et intelligence des traits personnels d’interprétation à des titres que nous avons, une fois ou l’autre, entendu chanter par Barbara (« Le jour se lève encore »), Gilles Vigneault (« La Manikoutai »), Richard Desjardins (« Lomer »), Danielle Messia, trop tôt disparue, (« De la main gauche »)…

Au sein de ce répertoire éclectique, Louis-Philippe Hébert sait aussi, avec conviction, nous faire partager ses coups de cœur signés David Bowie, Eurythmics. L ‘émotion semble atteindre son paroxysme lorsque le Québécois, à la voix lisse, juste, impeccablement travaillée et au timbre harminieux, chante des textes lyriques de Claude Picard.

Quand au clin d’œil à Starmania avec « Travesti », c’est plutôt un choc émitionnel pour le public.

Ce récital a permis aussi de découvrir Louis-Philippe auteur, accompagné sobrement à la guitare par Victor Guerriero, qui a interprété en exclusivité deux titres qui enrichissent un répertoire d’où devrait naître sans tarder un nouvel album.

Avant de participer aux « Rencontres de la chanson » à Astaffort début mars, Louis-Philippe Hébert va faire un détour à la RTBF à Bruxelles et à Marseille.

Le CCM Jean-Gagnant, en acceptant d’accueillir , remplit ainsi sa mission consistant à faire découvrir de jeunes talents. Nous sommes persuadés que Louis-Philippe est appelé à une brillante carrière… s’il peut franchir tous les obstacles du métier… - Le Populaire du Centre - Limoges - FRANCE - Mars 2001

Après plusieurs années à trimballer ses chansons dans différents festivals et de multiples scènes à travers le monde, l'auteur compositeur et interprète Louis-Philippe Hébert a finalement décidé de graver un premier CD sous le nom de Louphi. L'album a été produit de façon indépendante sous l'étiquette des productions Conquistador et est distribué par LOCAL distribution.

En partant, sa voix et le sens d'urgence qu'il donne à ses interprétations me fait penser au Jacques Michel du début des années 70. La comparaison s'arrête là, les musiques et les arrangements de facture pop-rock étant bien des années 2000, de même que les sujets des chansons qui gravitent autour de l'affirmation et de la quête intérieure. Louphi a écrit la majorité des chansons en collaboration avec d'autres auteurs et compositeurs, d'Europe ou du Québec, ce qui donne à son matériel une universalité dans le genre et dans la forme.

Influencé par les Zazie, David Bowie et Diane Dufresne de ce monde, il donne une dimension théâtrale à ses interprétations comme en témoigne la pochette de son disque. Une première écoute fait ressortir les arrangements arabisants de Conquistador, la guitare plus solide d'Arsenal, le texte doux-amer de Dérapage, l'intéressant jeu de mots de Mayday (M'aider), le doux violon de Grande amor, le rock accrocheur d'On ne trouve pas ailleurs, l'approche positive prônée par Le fou, etc.

En bref, Louphi semble avoir trouvé le juste milieu entre la créativité musicale et l'éclectisme des arrangements pour entourer et faire ressortir des textes intelligents et même parfois poétiques. Un album qui se laisse écouter sans longueur et qui possède des qualités évidentes. On lui souhaite de se faire entendre parmi la multitude de nouveaux albums qui sont lancés ces jours-ci. Il le mérite bien !

Il est possible d'en apprendre plus sur le travail de Louphi, ainsi que d'écouter des extraits de ses chansons en visitant son site Web officiel au www.louphi.com.
- Michel Parent - - QuébecPop - Mai 2005

Louphi est un nom avec lequel il va falloir composer. Ce cher Louphi qui s'est distingué dans une des dernières éditions du Festival de Granby va chercher ses sources auprès des Etienne Daho, Villa-Lobos etc. C'est M. Créativité en personne. La voix est pas vilaine du tout et faite pour de beaux messages comme il sait nous les servir. Ce doit être un artiste qui donne toute sa mesure sur scène. C'est pourquoi son disque va lui servir de passeport. En tout cas ça démarre bien pour lui. - CultureHebdo - Mai 2005

The Sherbrooke RECORD, March 18th 2009

Dishpan Hands by Sheila Quinn

COURTING CHARISMA: Louphi Hébert

“The reason we’re successful? My over-all charisma of course.” Freddie Mercury,
lead singer of “Queen”.

What makes a charismatic person so intriguing? The absence of nervousness,
they exude an infectious sense of calm, an ease with humour, playfulness,
intelligence and appreciation for a wide variety of themes and an ability to
converse even on topics they perhaps do not have much knowledge about.
Above all perhaps, the top quality may be stage presence. Such is the case with
Louis-Philippe “Louphi” Hébert, performer and recently installed Townships
resident. Born in the summer of ’69 in Ontario, Louphi and family relocated to
the Montreal area within the first year of his life. An avid music fan, with a
particular interest in the Brit-Pop scene, Louphi’s passion for theatrics was
evident from a young age.

An innate love of the stage led to studying theatre at UQAM (Université de
Québec à Montréal). At the encouragement of a friend, Louphi began exploring
the art of song, eventually abandoning his studies in theatre for the pursuit of a
singing career.

With fifteen years, numerous awards, five solo shows, two solo albums,
thousands of kilometres clocked on tour in Quebec, France, Belgium and Brazil,
Louphi has chosen to recognize and celebrate his career with a performance to
be held at Richmond’s Centre D’Art on March 28th. Entitled “De Louis-Philippe à
Louphi”, Louphi will be accompanied by Jean-Philippe Bouffard on piano and
guitar, Caroline Giguère on keyboard and back-up vocals, and local favourite
Bernard Riche on drums and percussion. Bright-eyed enthusiasm can be the only
description for Louphi’s praise for the musicians collaborating with him on his
much-anticipated show.

A performance from Louphi is a guaranteed ‘show’. For this performer,
developing songs for interpretation involves, in his words, ‘theatrically
experiencing them first.’ Singing, and movement, while doing so are clearly
indivisible for this vocalist. Physical freedom is a necessity for Louphi, “Even the
mic annoys me!” he laughs.

Frustration with the music industry, the high costs involved in touring, and the
challenges of adequate representation, nearly led to an end to performing for
Louphi. A recent move to the Richmond area contributed to a major transition,
involving in part the sense of collaboration among the many artists in the area,
and the absence of the pressure and unpleasantries of competition he had
experienced elsewhere.

While performances in the past were elaborately choreographed and scripted,
including the musicians performing with Louphi, the upcoming presentation will
involve a simpler approach, but with the promise of theatrics none-the-less.
Whereas Louphi’s past performances consisted of a continuous playlist, an
intermission will allow for a transition between styles – the first portion consisting
of ‘softer, more dramatic’ pieces, and the second offering what Louphi promises
will be more… ‘feathery’ – he says with a laugh, a twinkle in his eye, and flash of
his perfect smile.

Everything feels right – quality entertainment with trained musicians and one
charismatic performer ready to deliver what will undoubtedly be a memorable
night. If this wasn’t enough, the cost is a mere $15.00, $10.00 for students and
seniors. Those attending his show will leave with a parting gift – because with
Louphi, charisma is contagious.

Write this on the calendar: March 28th, 8:00 p.m., Centre d’Art de Richmond,
1010 Principale, Richmond. For tickets, please contact the box office at 819-
826-2488. - Sherbrooke Record

Difficile, à l’écoute de Prophète en mon pays, de croire qu’on tient là une production indépendante, c’est-à-dire l’œuvre d’un artiste qui porte sa carrière à bout de bras. Mais Louphi (alias Louis-Philippe Hébert) n’est pas de ceux qui estiment que les travailleurs autonomes de la chanson devraient se cantonner au modeste artisanat.

Revendiquant une théâtralité androgyne, au carrefour de Bowie, Dufresne et Daho (quelques influences avouées), l’auteur-compositeur-interprète québécois a invité une douzaine de poètes et compositeurs à élaborer l’univers de ce premier album, un univers porté par une voix saisissante, qui projette ses passions avec une éloquence rappelant le Jacques Michel des belles années.

Quand un artiste choisit de se réinventer d’une chanson à la suivante, il court le risque de nous égarer en cours de route, quitte à nous retrouver un peu plus loin. Mais à une époque qui nous a habitués à ces productions taillées sur mesure pour tel ou tel marché, il y a quelque chose de rafraîchissant dans l’audace de Louphi. L’énergie de Louphi est une force centrifuge et généreuse. Souhaitons-lui de quitter les marges de la «relève» (terme paradoxal pour quelqu’un qui évolue depuis près de dix ans) pour remplir les promesses audacieuses de ce premier album. Dominique Denis - Panorama - TVOntario - Juin 2005

Et si le montréalais Louis-Philippe Hébert séduisait non seulement les Québécois mais encore les Français amoureux de la bonne chanson? Son nouvel album, "Prophète en mon pays", dense et puissant, offre suffisamment de qualités pour convaincre les plus exigeants. Louis-Philippe, avec patience et travail, a su canaliser et mettre à profit ses vertus et les traits de caractéristiques de sa personnalité qui font de lui un chanteur expressif, émouvant et humaniste. La théâtralité de ses prestations scéniques est nettement perçue au fil de l'album. Louis-Philippe a décidé de "prendre la taureau par les cornes": tout est dit dans "Conquistador". Cette détermination, ces forces ainsi déployées se traduisent par une voix puissante et nuancée ainsi qu'une orchestration riche et soutenue. Avec un style pop-rock, "Louphi" - tel est son nom de scène - est avant tout lui-même : une forte personnalité à son avantage. Artiste complet, il signe la moitié des titres de l'album, les autres étant l'oeuvre du poète québécois Claude Picard et de Max Lavinsky (notre compatriote installé à Saint-Benoit-du-Sault dans l'Indre). Louphi chante pour un monde meilleur, dénonçant entre autres, l'égoïsme et l'indifférence. Il recherche le bonheur, le vrai, au travers de l'autre ("Tendre la main, ouvrir les bras/À l'inconnu plus grand que moi"). Louphi sait aussi chanter l'amour avec sincérité et lyrisme ("Grande Amor"); chaque mot simple revêt une dimension particulière lourde en signification. Quant à Claude Picard, il jongle surtout avec la vie et la mort, la fragilité, la remise en question de chacun d'entre nous.

Entre "Grande Amor" et "Prière" en passant par "Conquistador", "Le fou" et "Mayday", comment ne pas être conquis par l'univers, le fluide et le talent de Louphi. Ce dernier dernier semble avoir gagné son pari. Souhaitons que ce passeport lui ouvre une grande carrière professionnelle à laquelle il est en droit d'aspirer. Jacques Morlaud. - L'Écho - Limoges - FRANCE - Juin 2005

Le Montréalais Louis-Philippe Hébert (Louphi est son nom de scène) part à la conquête du public français. Il signe la moitié des titres de cet album dense, les autres étant l'oeuvre du Français Max Lavinsky et du poète québécois Claude Picard. Son rock sort des sentiers battus, tout comme ses textes, expressifs et
humanistes. De prime abord conquistador, Louphi est l'instant d'après un naufragé ("On se croit capitaine / Mais on n'est que radeau... "), ou un messie envoyé pour" sauver la Terre des plaies immondes "... Personnages ambigu à la recherche du bonheur et de sa véritable identité, Louphi éprouve une certaine fascination pour la mort et l'inconnu, son imaginaire reflétant ses contradictions. Celui qui se dit" apprenti-sage " possède une part de mystère, de folie mais aussi de fragilité. Cette personnalité atypique ne laisse pas indifférent. - CHORUS #54 HIVER 2006

Naviguant entre les univers particuliers d'artistes tesl que Zazie, David Bowie, Diane Dufresne, Daho et Guesch Patti, les riches influences de Louphi témoignent bien de son caractère original. Passant du calme à la tempête avec autant d'agilité, par ses chansons, il raconte, il décrit et il dénonce. De la pop-rock intelligentes. Un artiste engagé. Un CD sublime ! - FUGUES 12/2005