Jesuslesfilles
Montréal, Quebec, Canada | Established. Jan 01, 2015 | SELF
Music
Press
Jesuslesfilles – “Le Grain D’Or” (Independent)
Beautiful full length, just hatched by Montreal’s Jesuslesfilles . Brash and loud and sexy, the chord changes flow laconically over a stoned-out beat. There are mysterious rooms aplenty in this unique niche they’ve built for themselves, here veering into epic dream-pop harmonies that dive into hard as fuck garage slide. A joyful noise that makes pushes you gently into the debauched night of the soul. - The Big Takeover
Où se cachaient les cinq membres de Jesuslesfilles depuis la parution de leur dernier album, Une belle table, il y a quatre ans ? D’abord, ils étaient occupés à se faire connaître un peu beaucoup à l’international. Ensuite, ils s’appliquaient, terrés quelque part dans un studio montréalais, à concocter un album rock garage lumineux et puissant. Dans la tradition punk, ce nouvel opus est fait de chansons de moins de trois minutes, expéditives et convaincantes, donnant parfois dans le psychédélique et l’hypnotique. Bien ficelée, la suite punk rock de ce « grain d’or » risque d’ouvrir bien des portes au groupe, qui restait jusqu’ici assez peu accessible. Avec des paroles telles que « Petite fille, va donc chier ! », le groupe ne fait pas dans la dentelle. Cet album, couplé à quelques autres projets prometteurs, semble annoncer le retour des guitares dures et des refrains primitifs au-devant de la scène québécoise. En concert ce soir même au Divan orange et le 9 mai au Cercle de Québec. - Le Devoir - Sophie Chartier
Sons de guitare distordus, gueulades inaudibles et batteries tapageuses forment l'essentiel du quintette rock Jesuslesfilles, en particulier celui de Grain d'or, un deuxième disque en germination depuis trois ans dans un studio du Centre-Sud, puis de Rosemont.
Résultat? Vingt-cinq minutes de rock garage qui éconduisent toute possibilité de somnolence au volant. Vingt-cinq minutes de grunge garroché dans la face du confort et du conformisme. Sous l'apparent tintamarre, les quatre gars et «la» fille confectionnent des riffs qui s'incrustent et des arrangements vocaux plus structurés mais tout aussi voraces que sur leur premier service, Une belle table.
Parmi le bon grain, un peu d'ivraie: des textes très accessoires, des passages alambiqués et un goût de «revenez-y» limité. Du rock sale à écouter d'abord... en salle.
À écouter: Manteau de poil
ROCK
Jesuslesfilles
Le grain d'or
Indépendant
***1/2 - La Presse - CHARLES-ÉRIC BLAIS-POULIN
Voilà six ans que les Montréalais de Jesuslesfilles se font les dents au sein de différents combos rock explosifs plus ou moins brouillons. Or, cette fois, c’est la bonne. »Le grain d’or » porte très bien son titre et décloisonne le groupe de l’esthétisme garage. À force de bûcher, le quintette a trouvé le parfait équilibre entre l’esprit spontané du rock punk lo-fi et l’avantage d’une production plus musclée et professionnelle. Réponse francophone au fuzz psychédélique des Ty Segall et Thee Oh Sees, Jesuslesfilles a acquis une maturité lui permettant de devenir enfin un incontournable de la scène rock québécoise. Ses pièces demeurent peut-être linéaires dans leur structure, mais les sons de guitares à la Pixies et les mélodies pop de Martin Blackburn et d’Azure De Grâce rayonnent et gardent l’auditeur attentif.
4/5 - Voir - Olivier Robillard-Laveaux
Leave it to spirited francophones in Jesuslesfilles to ignite a communion, eh. […] People almost danced. No. Some did actually. We were swept up in their high octane New York proto punk meets Pixies, french kissing Pretty Girls Make Graves with Unwound on speed playing in the back. Loved it. Positive vibes, loads of energy and terrific sound coming from the mixing board. It was tonight’s discovery. No one was left untouched by Jesuslesfilles. The punk drummer, the spine-providing guitarist, whiny voiced male vocalist playing […], the constant-tambourinist female vocalist… Lest we forget dreamy Sideshow Bob, his sexy moves and dat bass. - The Reykjavik Grapevine
[...] I was fine during Jesuslesfilles’ show (pronounced “Jay-zoo-lay-fee,” though to my Attorney’s dismay I repeatedly referred to them as “Jesus Fillet”). This French-Canadian punk band from Montreal blasted raw, low-fi Stroke-ish, sounds (surfer-punk, perhaps? Like if Surfer Blood was really pissed off one day). Others might deny it, but I’m sure the boat wasn’t rocking until they started playing. Think of it as if you took a Beach Boys album and injected it with an astronomical amount of distortion … and switched the front man to a girl with a tambourine for good measure. [...] - Dig Boston
Apparently, Montreal’s Jesuslesfilles don’t like to label themselves garage rock, preferring instead to focus on their grunge and post-punk influences. But the young band definitely shares a power chord or two with the garage revival of the early 2000s, though with the mid-paced, melancholy mood of a Strokes rehearsal in a hotbox.
But regardless of the genre, Jesuslesfilles delivered live. Songs like Tes Yeux were slow-building and bass-heavy without being oppressive. And drummer Benoit Poirier’s fierce, artillery-level rhythms kept everything moving through some of the sludgier psychedelics, making parts of the set sound like Roky Erickson fleeing a war zone.
- Al Kratina
- Al Kratina, The Gazette - montrealgazette.com
With their wiry guitars, hopped-up hooks and Fin du Monde-soaked boy-girl vocals, Jesuslesfilles bring to mind a wickedly francophone Pixies. However, blasting through the 90s jangle of their debut full-length are nuggets of Nuggets-style psych-fuzz, and it’s as much classic rock as it is Come On Pilgrim. From the downcast drift of “Tes Yeux” to the ghostly ringing chords of “Mercredi”, there’s a wealth of melody crammed into these 11 songs, all clocking in at less than four minutes. Even if your understanding of french is as embarrassingly lacking as mine, Une Belle Table will speak to you in the international language of riffs. - Jesse Locke - Weird Canada - 2010-15-01
«Les enfants oubliés traînent dans les rues...» chante-t-on dans le temps de Noël. Les albums oubliés, eux, traînent sur les bureaux (réels ou virtuels) des journalistes débordés. Faute généralement d'espace, souvent de temps... et parfois d'intérêt, on n'en parle pas. En voici une douzaine qui auraient pu, en 2010, faire l'objet d'une critique.
OK, c'est inaudible, ce que chante Jesuslesfilles, avec plein de guitares «jackées en avant» et un son lo-fi-garage-abri-tempo-indie. Les quatre gars et la fille font partie d'autres groupes (Kid Sentiment, Bonne Journée, Les Vautours, etc.), et il y a, c'est vrai, un petit quelque chose des Pixies à leurs débuts dans ce disque fait pour être écouté fort, de toute façon, on comprend rien, faque... C'est le retour du grunge, les amis. - Marie-Christine Blais, La Presse, 24 décembre 2010
3. Jesuslesfilles - Une Belle Table [Self-Released]
These Montrealers make a racket somewhere between the Pixies and early Dandy Warhols. Garagey, but not the blown-out levels kind, and the songs are very, very catchy. Also, the whole record is a free ("name your price") download from their bandcamp page. - Sound bites
First up was an all-Francophone afternoon. This might sound like drag to some, but I see it as a window to a world most Americans don't really know exists. And while a lot of it is heavy on the fromage, there's always a discovery to be made here. The only band that seems likely to make a dent below the border was Jesuslesfilles, who make a racket somewhere between the Pixies and early Dandy Warhols. Garagey, but not the blown-out levels kind, and the songs are very catchy even with the language barrier. - Brooklyn Vegan
On a craqué pour le quintette local à cause de ses prestations débraillées. Ce premier album est l'occasion de savourer plus pleinement ses qualités musicales, bien présentes derrière la réalisation brouillonne: des progressions d'accord colorées, aux sombres consonances mineures contrastant agréablement avec les mélodies guillerettes de Martin Blackburn et d'Azure Degrâce, ainsi qu'un agréable croisement d'influences rock garage et grunge. Il y a une certaine linéarité dans les compositions, mais ça n'empêche pas deux, trois extraits (Cinéma, Mélodie, Pas dormir.) de s'incruster dans le cervelet. Et au pire, il y a beaucoup de personnalité dans cette linéarité. Le 20 novembre à L'Esco. - Voir
Discography
Demo - 2009 (CD-R)
Une belle table - 2010 (CD)
Vol. 1 - 2011 (split cassette w/ The Peelies)
"Le grain d'or" - 2014 (LP, CD)
Photos
Feeling a bit camera shy
Bio
Jesuslesfilles are 4 guys and 1 gal (who you may have heard in Ponctuation, Les Vautours, Le monde dans le feu and Silver Dapple), who are doing it indie since 2008. In 2010, the band put out their first album Une belle table and played FMEAT, Mini-M + Pop Montreal, and got some intl media attention thanks to an official showcase during M for Montreal. In 2011, they released the split cassette Vol. 1 with female garage act The Peelies, and partook in Osheaga, NxNE (a show on a boat with Ty Segall), Pop Montreal (again), Halifax Pop Explosion and CMJ (two shows there, after a 16-hour car drive overnight). They were also nominated for a CBCR3s Bucky Award under the category Best reason to learn French . Language barrier = de moins en moins. In 2012, in addition to a CMW showcase, they were invited to play 3 shows during Reykjaviks Iceland Airwaves. 2013 saw the band return to CMW and appear in 2 documentaries about the Montreal music scene (Giuliano Bossa & Melanie Parents Montreal Underground + Thomas Griffins Je suis dans un band), and, at the end of the summer, they got back into the studio with the more and more heralded engineer/producer Jean-Michel Coutu (PyPy, Silver Dapple) to record their sophomore album, "Le grain d'or". After which, in 2014, they toured alongside Quebec's finest Solids and Chocolat and played Quebec City's OFF Festival + Pop Montreal again, and the album earned them the 2014's Rock Album Of The Year at Quebec Indie Music Awards (GAMIQ).
Band Members
Links