FEMME ACCIDENT
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FEMME ACCIDENT

Montréal, Quebec, Canada | Established. Jan 01, 2010 | MAJOR

Montréal, Quebec, Canada | MAJOR
Established on Jan, 2010
Band Alternative Rock

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"Femme Accident : Sans compromis"

Le trio rock aux tendances shoegaze Femme Accident propose Hum, sûrement l’œuvre la plus étoffée de sa discographie.
Au risque d’abonder dans la fioriture, notons tout de même que la carrière du projet montréalais est, à ce jour, à l’image de sa musique: abrasive, grisante… et inclassable!
Depuis 2010, ce collectif quand même discret, formé par la chanteuse, bassiste et claviériste Sophie Montpetit, le guitariste Benjamin Deshaies ainsi que le batteur Jonathan Guilbeault, tisse une toile qui l’a mené sous les feux de Montréal, mais aussi de Québec, Saint-Hyacinthe (!), Ottawa et Toronto. Au gré des parutions de ses deux premiers albums autoproduits, le combo s’est distingué dans le cadre de vitrines enviables (POP Montréal, le Pouzza Fest ainsi que le Canadian Music Week) en plus de partager la scène avec des sensations de la trempe de Solids et Bleached. Comme si ce n’était pas assez, quelques médias (autant Cult MTL que Nightlife… en passant par Voir) ont mentionné le groupe culte My Bloody Valentine à titre référentiel lors de critiques des œuvres de Femme Accident.

De la crainte des genres
Bien que Montpetit et Deshaies se disent flattés par les comparaisons, ils sont quand même surpris d’être rapprochés de chantres du shoegaze. «Je suis à l’aise avec l’étiquette, mais pour moi, ça n’en est pas», tranche le guitariste entre deux lampées de sa pinte au Bar Populaire. «Pour moi, ce n’est que du rock. D’accord, nous sommes branchés un peu shoegaze et il y a toujours une ou deux tounes par album qui en relèvent, mais j’ai parfois l’impression qu’on serait, en fait, plus pop si l’on enlevait la distorsion!», ajoute-t-il avant de mentionner que leurs références du moment sont plus contemporaines – il sera notamment question des Dum Dum Girls – qu’ancrées dans les années 1990. Sophie opine. «C’est difficile de se classer shoegaze quand on a tellement d’influences. Moi, par exemple, j’écoute davantage de rock garage…», confie celle qu’on a également vue au sein du projet rock The Peelies et du collectif plutôt shoegaze (!) Vicious/Delicious. «On ne se dit pas « il faut faire telle chanson dans tel genre », mais on se prévient quand même lorsqu’une pièce semble devenir trop pop à notre goût. C’est ce qui est le fun avec un groupe au nombre impair. Quelqu’un va toujours trancher!»

Entre la ballade et «la toune qui te déchire le tympan»
Troisième parution en quatre années d’existence, Hum est la première à paraître sur une étiquette de disques – la version numérique de l’œuvre est supportée par Sainte-Cécile, label chapeauté par Grosse Boîte et Dare To Care – en plus d’être la création la plus «plus» du lot selon les principaux intéressés.

«Plus de temps, plus d’efforts, plus d’énergie et plus d’argent aussi!», énumère Deshaies, amusé. Alors que Femme Accident a enregistré ses albums précédents à brûle-pourpoint dans un local de répétition réaménagé pour l’occasion, les compères ont opté cette fois-ci pour une expérience en studio… et les délais venant avec. «Au départ, on devait le faire en novembre 2013, mais on l’a finalement commencé en mars 2014. Ça nous a donc donné cinq mois de plus pour nous préparer. On s’échangeait constamment des courriels dans lesquels on s’envoyait des idées d’influences, d’ambiances et d’arrangements pour chaque chanson.» «Ce à quoi l’on ne pensait pas trop auparavant!», observe Sophie, faisant ensuite valoir que les compositions étaient précédemment créées qu’en répèt’ et développées au gré de leurs humeurs. «C’est très rare que quelqu’un se ramène avec un bout de toune déjà tout prêt, poursuit-elle. Quoique Joe va parfois arriver avec des beats entendus ailleurs et avec lesquels il veut expérimenter.» Benjamin intervient: «Mais personne n’impose sa vision aux autres. Ce n’est pas The Smashing Pumpkins, ici!»

Seule constante, donc: un goût prononcé pour l’hétérogénéité. «On voulait que chaque chanson soit différente», tranche Benjamin. «Un peu comme Yo La Tengo le fait: une toune qui peut te déchirer le tympan peut être suivie par une ballade où la fille chante qu’en s’accompagnant à la batterie! etc. C’est pourquoi, à la fin, on hésite toujours quand vient le temps de nommer l’album!»
D’où le titre de Hum, finalement. - Voir.ca (André Péloquin)


"Femme Accident - Hum"

Si la qualité sonore des enregistrements de Femme Accident s’améliore avec le temps, pas question que le combo montréalais mette la pédale douce sur les larsens. Caractérisé par un mur de distorsion et des mélodies planantes qui évoquent les belles années du shoegaze, le deuxième disque complet du groupe ne se limite toutefois pas aux influences de My Bloody Valentine. Quelques excellentes progressions d’accords dissonants évoquent les expérimentations de Sonic Youth, tandis que la voix de Sophie Montpetit flirte habilement avec la pop bien que les salves de guitares commanderaient parfois plus de mordant pour élever l’urgence d’un cran. Autrement, Femme Accident nous replonge avec panache dans le rock indé hypnotisant de la décennie 90. - Voir.ca (Olivier Robillard Laveaux)


"Femme Accident - Hum"

J’ai découvert Femme Accident lors de la parution, à la fin de l’automne, de leur plus récent opus – troisième en carrière - Hum. Difficile d’ignorer ce remarquable album passé pourtant un peu sous les radars. L’opus fait suite au premier effort du groupe, Charms, paru en 2011, ainsi qu’à leur premier album officiel, Shiver, lancé en 2013.

Qualifié presque comme porte-étendard du shoegaze made in Montréal, le trio Femme Accident aborde leur musique avec une bonne dose de rock. On se retrouve plongés dans un indie rock aux couleurs des années 90. Le projet, porté par la voix douce et aérienne de Sophie Montpetit, est d’une qualité sonore remarquable. D’une ambiance plus tranquille et nostalgique que je m’attendais, Hum se caractérise en grande partie par une habilité intelligente et judicieuse de l’utilisation de la distorsion et du chorus. Les 11 pistes sont dosées d’une façon unique, à un point qu’ils créent un effet très « planant ». Les mélodies sont adroitement exécutées par Jonathan Guilbeault (batterie et synthétiseur), Benjamin Deshaies (guitare) et Sophie Montpetit (voix, basse et synthétiseurs).

Le trio a créé son album en deux ans, peaufinant les chansons pendant des mois, avant de les enregistrer. « Plus de temps, plus d’efforts, plus d’énergie et plus d’argent aussi! », explique Deshaies dans une entrevue accordée au Voir. C’est également la première fois que la formation prend le temps d’enregistrer en studio. Ce qui a forcé le groupe à tenter des expérimentations et à rechercher un son distinct pour chacune des pistes. Et c’est peut-être le seul bémol. Puisque la formation s’est concentrée a créer une excellente musique bien précise et, bien que les pistes sont toutes différentes, aucune ne se démarque réellement. Il y a bien sûr Hole In Your Head et Everything Goes Wrong sur lesquelles on peut entendre David Kunstatter, qui a dirigé la réalisation, jouer du saxophone et du clavier.

Bon, j’exagère un peu, Into My Mind est ma préférée justement parce que la distorsion et l’ambiance y sont particulièrement travaillées, recherchées et intenses. Mais on aimerait quelques fois que l’ambiance change un peu, pour se défouler. Il faudrait un peu plus de piquant et d’urgence, d’excès, de riff de guitare et de rage sur la batterie. Peut-être même que je me trompe aussi. Cette retenue calculée fait peut-être justement le charme du talentueux trio, qui sait?

À tous les coups, vous serez immédiatement séduits par les premières notes de Watch Me Burn. Il y a un petit son très bref (30 premières secondes) qui fiterait à merveille lors d’un duel de cowboy, en plein film western. Jusqu’à ce qu’embarquent la reverb et la magnifique voix langoureuse et pop de Sophie. Last Thought est excellente, surtout la fin. Under Your Spell est un peu plus pop-rock, mais tout autant impeccable. Le groupe a été comparé à des formations telles que My Bloody Valentine et Sonic Youth (dans les progressions d’accords dissonants), mais on peut également remarquer quelques proximités musicales avec le courant coldwave et la new wave des années 80, et même le post-punk (The Cure, The Smiths, etc.).

Lorsqu’on écoute en boucle les 39 minutes proposées sur Hum, on ne peut qu’imaginer la passion qui animait le trio lors de l’enregistrement. Les membres de Femme Accident sont de talentueux ambassadeurs de shoegaze made in Montréal. - BRBR (Alexandre Turcotte)


"Hum"

Petite anecdote personnelle: j’ai découvert Femme Accident au mois de février 2011 lors d’une performance offerte en première partie de Shortpants Romance qui lançait (à Québec) leur album Shotgun Divorce. À ce moment, je n’avais absolument aucune idée à quoi m’attendre de ce groupe, tant quant au style qu’à la forme et au contenu. Je me souviens clairement de ma réaction après deux ou trois chansons. Pour quelqu’un qui vénère l’album Split de Lush autant que moi, le tsunami d’effet chorus généré par la Rickenbacker de Benjamin Deshaies me donnait l’impression, pour l’espace d’une soirée, d’être en compagnie d’Emma Anderson et de Miki Berenyi. Une fois la performance de Femme Accident terminée, je me suis empressé d’aller personnellement féliciter les membres du groupe tout en prenant soin de les comparer élogieusement à Lush.

Après cette concluante expérience, j’étais bien préparé à recevoir le premier maxi de Femme Accident (Charms, paru en 2011) ainsi que leur premier album Shiver proposé en 2013. En 2014, le groupe décide de revenir à la charge avec un nouvel opus (Hum) qui, dès les premières notes de Watch Me Burn, nous propulse directement au temps des grandes années de 4AD (le début des années 90 en ce qui me concerne). Nous avons très rapidement la confirmation que Femme Accident maîtrise assez bien l’art de l’utilisation du chorus dans ses chansons. Il s’agit d’un art longuement maîtrisé par les grands maîtres du post-punk, de la coldwave et de la new wave des années 80 (voire For Against, The Comsat Angels, Red Lorry Yellow Lorry, The Smiths, The Cure, Cocteau Twins, etc.) mais qui, au fil des dernières années, a malheureusement été trop souvent mal utilisé, oublié ou carrément snobé.

À cet égard, c’est ce qui rend la démarche de Femme Accident si pertinente. On a toujours cette impression, en écoutant Hum, que le groupe crée de la musique par passion et non en vue d’acquérir une certaine notoriété ou une pseudo-popularité en surfant sur la mode de l’heure. On a ce sentiment qui nous pousse à croire que la formation a consciemment décidé de faire abstraction des tendances observées dans la dream pop et le shoegaze contemporain afin de se consacrer entièrement à l’élaboration de chansons efficaces qui ont un sens pour les membres du groupe. D’autre part, malgré l’ambiance assez mélancolique qui se dégage de Hum, Sophie Montpetit, Benjamin Deshaies et Jonathan Guilbeault trouvent habilement le moyen d’ajouter une bonne dose d’adrénaline à leur proposition (notamment sur la chanson plus énergique Last Thoughts où certains pourront entendre des sonorités qui rappellent l’excellente pop psychédélique lo-fi des formations Rancho Relaxo ou The Asteroid #4). On approuve d’ailleurs sans retenue l’utilisation bien dosée des synthétiseurs (par exemple sur Bright Lights) et du mixage global assez discret (mais très efficace) de la voix éthérée de Sophie Montpetit.

Si nous devions qualifier Hum à l’aide d’une seule et unique phrase, disons simplement que Femme Accident a produit un excellent album qui est d’une honnêteté surprenante. Dès lors, qui ne peut pas être enthousiaste vis-à-vis de l’avenir de cette formation montréalaise qui représente dignement le Québec en matière de shoegaze? On attend avec impatience le prochain album.

MA NOTE: 8/10 - Le Canal Auditif (Francis Berthelot)


"L'hiver de force"

C’est d’abord un nom incroyable, c’est de la bonne musique ensuite. C’est du shoegaze et ça vient de Montréal. Retour sur « Hum », le troisième album d’un groupe à suivre.

Femme Accident est le descendant de groupes comme Lush ou les Swirlies, avatars du shoegaze éclipsés par la Sainte-Trinité – My Bloody Valentine, Ride, Slowdive. Leur musique parvient à trouver un équilibre juste et élégant entre saturation et hypnose, à la jonction entre shoegaze et héritage psychédélique. Quelque part entre A Place To Bury Strangers et le Brian Jonestown Massacre, pour schématiser. Là où certains groupes masquent leurs carences mélodiques derrière un mur de guitares, Femme Accident laisse la place à des mélodies simples mais bien senties et à une voix aussi belle qu’envoutante. Femme Accident, c’est un peu l’harmonie des contraires, c’est froid et énergique en même temps, doux et très saturé à la fois. Un peu la version québécoise de la formation hexagonale Venera 4.

Après « Charms », mini-album sorti en 2011, et « Shiver » en 2013, Femme Accident sort avec « Hum » son troisième album sorti sur Sainte-Cécile – la plateforme de distribution de Dare To Care Records. Un premier enregistrement studio après deux enregistrements réalisés en condition live. De ce fait, la voix est plus travaillée. Pas une mauvaise chose. L’album débute sur un vibrato de guitare qui laisse penser qu’on a affaire à un groupe de surf music ou de garage un peu classique. Entrée de la voix et des distorsions, le doute est tout de suite dissipé. Tous les ingrédients du shoegaze le plus pur sont réunis : une voix féminine lointaine et traînante qui colle parfaitement au phrasé hypnotique d’une guitare qui alterne quasi-mécaniquement entre un gros son bien saturé et des plages plus clean et mélodiques, la pédale de chorus enclenchée façon Cocteau Twins. Beaucoup d’écho, pas mal de saturation. Mais, entre nous, qu’est-ce que le shoegaze sinon de la pop maquillée avec un son saturé et beaucoup de reverb ? A cet égard, et il est juste de le signaler, Femme Accident réussit à faire des chansons avant de faire du bruit. C’est ce qu’on appelle avoir le sens des priorités.

Parmi les belles réussites de l’album, on pourrait citer les morceaux Stay With Me, très New Order dans la rythmique, ou encore Watch me Burn et Hole in Your Head, plus distants. Il y a de bien belles choses jusqu’au dernier titre. Last Thoughts par exemple, qui sonne très fin des années 80, un peu Robert Smith émasculé. On pourrait ajouter aussi le morceau Everything Goes Wrong à la liste des titres les plus aboutis ; c’est un morceau planant, tordu et saturé, capable de plaire autant aux fans de shoegaze qu’à des fans de psyché. Quelque notes de guitare, un chorus, une autre piste de guitare qui fait penser à un sitar, une voix avec une touche de fuzz dessus, des arrangements à la sauce psychédélique. Le tout est très réussi. La chanteuse, Sophie Montpetit, fait ses propres chœurs sur le refrain et c’est d’une justesse impeccable. Le groupe se paie même le luxe de rajouter un saxophone dont les interventions parviennent presque à faire oublier que cet instrument est responsable des pires atrocités musicales commises dans le rock kitschouille des années fofolles.

Froid et mélancolique, « Hum » est un très beau disque pour passer l’hiver. C’est aussi une bonne occasion de découvrir la scène montréalaise, Femme Accident en tête, mais aussi l’excellent groupe No Joy, un peu le grand frère dépressif de Femme Accident (voir leur premier album « Ghost Blonde »), preuve que la scène shoegaze montréalaise, comme le virus Ebola, s’exporte bien. - Gonzai (Boris Hackman)


"Hole In Your Head"

“One’s company, two’s a crowd, three’s a party”

This three piece rock group from Montreal is the living, breathing, sweating, and rocking proof of that. Sophie Montpetit’s groovy vocals get perfectly phased into genius guitar licks and the combination is just the best kind of psychedelic that I’ve ever known.Hole In Your Head is just a teaser of their newest EP, Hum, released today. Keep your eyes peeled, you don’t want to miss out on this. - The Vault (Alex)


"THICK SHAKES + MELTED FACES + FEMME ACCIDENT EVENT"

A dense, pounding wall of lysergic grit... A heart-stopping combination of glinting guitars and crunchy noise. Styrofoam Drone Churning organ, steel wool guitar, crashing calisthenic drum work, and a muscular yet melodic vocal sneer. TenYouUs Their live shows are non-stop garage rock meltdowns. Daykamp Music - Eventful


"Femme Accident"

Do you like your ’90s wall of sound shoegaze nostalgia served up with a spoonful of psychedelia and generous helpings of modern day dreamy West Coast Warpaint-style vocals? Then you’ll love Montreal’s Femme Accident. - POP Montreal


"Le groupe Femme Accident, dernier fleuron du shoegaze montréalais, lance un nouvel album ce week-end"

On tend à remarquer et à rapporter les mouvements d'une scène musicale à la fois, mais le fait est que Montréal est un terreau fertile pour plusieurs genres, même si on en parle rarement.

L'un d'entre eux est notre contingent shoegaze, qui marche dans les traces des My Bloody Valentine, The Jesus & Mary Chain, Spiritualized et autres grands maîtres du début des années 90.

Bien que marginal, le genre est toujours resté représenté un peu partout à travers le monde. Ramené à la surface via les Raveonettes et Black Rebel Motorcycle Club, puis plus récemment par Deerhunter et Chromatics, il a gagné en visibilité chez nous avec l'émergence de jeunes groupes comme No Joy et Silver Dapple, médiatisés au-delà de nos frontières.

Actif depuis environ trois ans, le trio Femme Accident descend d'une lignée de plus longue date encore. La chanteuse et bassiste Sophie Montpetit était du groupe Vicious/Delicious, qui astiquait déjà le genre au milieu des années 2000.

Depuis, on l'a aussi retrouvée au sein du plus pimpant groupe The Peelies, maintenant défunt. Avec Femme Accident, elle renoue avec ses racines shoegaze. Le chant est pop, léger, mais distant, baigné d'écho, comme sortant d'un rêve. Les arrangements alternent entre un ballant lourd, sexy et une froideur lustrée, maculée d'effets, évoquant les années 80.

Charms, un minialbum lancé en 2011, signalait l'arrivée du trio, que complètent le guitariste Benjamin Deshaies et le batteur-claviériste Jonathan Guilbeaut. Cette semaine, il ressurgit avec Shiver, un premier album en bonne et due forme, composé de onze titres et adroitement réalisé par l'ex-Whiskey Trench Yannick Sarrazin.

Sur sa page Facebook, le groupe signale avoir pris un an à compléter Shiver, avec des visites de Sarrazin à son local «un millier de fois pour réussir à enregistrer toutes nos idées».

L'opus est d'ores et déjà en écoute sur Bandcamp et la formation se joint à deux de ses semblables ce weekend pour un concert de lancement. - Nightlife (par Olivier Lalande)


"Femme Accident - Shiver"

La semaine dernière, le groupe montréalais Femme Accident faisait paraître son premier album : Shiver. Actif depuis près de trois ans déjà, la formation formée de Sophie Montpetit (basse et voix), Benjamin Deshaies (guitare) et Jonathan Guilbeault (batterie et synthétiseurs) avait lancé un EP intitulé Charms en 2011. Ils sont de retour, avec cette fois, une galette de onze morceaux. Coulé dans un shoegaze qui est non sans rappeler My Bloody Valentine (qui revient avec un nouvel album cet année) et The Jesus Mary And Chain, mais avec un côté mélodique qui fait penser à un groupe comme Chromatics.

Que dire de Shiver? La formation réussit à bien marier sonorités saturées et mélodies, ce qui donne un résultat éthéré, psychédélique, accrocheur et un brin mélancolique. D’ailleurs, l’ambiance sonore grandiose est tellement lourde et enveloppante qu’on en perd parfois la voix douce et nonchalante de Montpetit. Ceci constitue le petit défaut de la galette. Par contre, Femme Accident pond un opus facile d’écoute et qui fera certainement plaisir aux fans de shoegaze.

Le tout commence en douceur avec Sweet Touch qui n’hésite pas à faire étalage de sa distorsion enveloppante et chaude. Parmi les rares morceaux un peu plus rapides, on note les séduisantes Heart Surgery et Train. Cette dernière risque d’ailleurs de vous rester en tête longtemps. Femme Accident sait aussi être bien noisy et la formation le démontre avec Creative Decline et Beauty.

Au final, Femme Accident vise juste avec un Shiver qui se veut noisy, psychédélique et très mélodique. Pour les amateurs de shoegaze, vous serez servis et pour les autres, ce disque pourrait être une belle porte d’entrée dans ce genre musical.

MA NOTE : 7/10 - Le Canal Auditif (par Louis-Philippe Labrèche)


"Femme Accident : Shiver"

Il n’aura fallu qu’une seule tentative – Charms, un premier jalon satisfaisant – au trio shoegaze montréalais Femme Accident avant d’en arriver à une œuvre – Shiver – qui, justement, est riche en frissons. Soulignons, tout d’abord, la pochette dessinée par Lisa Czech. Bien sûr, genre oblige, les mélodies livrées ici rappellent de nombreux canons des années 1990 – rock tantôt planant, tantôt éthéré –, en plus d’être assez chargées par moments pour que la voix de la chanteuse et bassiste Sophie Montpetit s’y noie, mais le groupe ne fait pas dans l’imitation ni dans l’hommage et dévoile un album qui n’est pas sans défauts, mais tout de même bourré de bonnes idées. Les inconditionnels de My Bloody Valentine devraient y trouver leur compte. - VOIR (par André Péloquin)


"Accidents will happen"

Before I hip you squares to the shows happening over the next seven days (and sadly drop some disheartening news), I’d like to start by telling about Shiver, the new release from local shoegaze trio Femme Accident.

Fans of Pornography-era Cure, JAMC’s Psychocandy, Joy Division, the cream of the crop from Creation Records and even more vintage girl group melodies should be all over this like a fat kid on a Smartie. Femme Accident wear influences proudly on their sleeves here, but their cold sound mixed with gorgeous melody work does manage to forge its own signature.

Everything swims in a cavernous din of reverb as waves of vocals cascade over shoegazey guitars reminiscent of Kevin Shields’ sonic wallop and a less plump but still plinky Robert Smith. The obligatory synths know their place and take a backseat to the pedal-pushing guitar workouts and hushed MBV vocals, but the band knows when to ramp up that, uh, ’80s sound. If you’re digging into the hairsprayed U.K. ’80s/early ’90s thing, better get your crimping iron burnin’ hot for Femme Accident.

And there’s absolutely stellar artwork from Dead Wife’s Lisa Czech and killer production work from Slobs/Omegas man Yannick Sarrazin to boot! - Cult MTL (by Johnson Cummins)


"Femme Accident"

À la croisée de la scène psychédélique californienne et du shoegaze made in England, Femme Accident propose une musique aux influences parfaitement agencées. Un premier album 7 titres appelé Charms sorti en 2011 a permis à ce trio puissant de fouler bon nombre de scènes québécoises. Ils s’arrêteront à la Casa Del Popolo avant de jouer au prestigieux Canadian Music Festival de Toronto; une bonne occasion pour nous de préparer nos oreilles à un véritable trip sonique et à Femme Accident de confirmer leur talent certain! - Turbo Productions


Discography

Hum [LP, formats: cassette + numeric, released November 2014]
Shiver [LP, formats: vinyl + numeric, released January 2013]
Charms [EP, formats: CD + numeric, released April 2011]

Photos

Bio

Femme Accident have just emerged from a long period of creation that lasted for about two years, and are now presenting their third album entitled Hum, which will be released under the digital tag, Sainte Cecile, on November 5, 2014. After their 2 first albums: the absorbing Charms, released in 2011 and the chilling Shiver, released in 2013, Hum is the evolution of the Montreal trio's favoured sound: a humming of reverberations, an ethereal atmosphere, and an omnipresent languishing voice.

Isolated at Studio XO for a couple of winter weekends, their recording sessions allowed the band to devote more time to sonic experimentation, to multiply the overlapping of instruments, and to renew their unconditional love for tambourine. This resulted in eleven tracks, each of them recorded in a different manner in order to create a unique sound, under the supervision of David Kunstatter.

Far from being nostalgic, Hum is an opportunity for the creators to pay tribute to the bands that influenced them: the classic formations consisting of overdrived guitars, dirty basses, and frenetic drums. An album to listen to at a very unpleasantly, loud volume.

Band Members