Buddy Mcneil and the Magic Mirrors
Montréal, Quebec, Canada | MAJOR
Music
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Il est 13 heures. La tête encore dans le fondement et l'âme un peu lasse. Le Café Campus, où la journée folle à 17 groupes et lancée, est presque vide, uniquement remplie avant le premier concert par les tubes rondelets des Black Keys. Il est 13 heures, c'est dur, mais ça va piquer : Buddy McNeil & the Magic Mirror, drôle de troupe de marins-cowboys branchés sur triphasé, débarquent sur scène et c'est l'équivalent d'une pleine bouchée de jalapenos avalée en mâchant bien, avec le sourire en prime. Vintage, chromés, joués tout et toujours à fond, visuellement formidables, leurs petits tubes qui oscillent entre les 50s et demain sont d'une efficacité assez redoutable : les zazous prouvent même que le vide peut se mettre à danser. - Les Inrocks (Thomas Burgel)
Julie Ledoux
30 mars 2011
Avec leurs costumes de matelots et leurs chansons inspirées des années 50 et 60, Buddy McNeil and the Magic Mirrors enflamment les scènes tout en faisant danser les foules. Introducing, Once Again…
« La vraie histoire, c’est quand j’étais en tournée avec mon ancien groupe, The Mods, après un show à Peterborough, un vieux monsieur est venu nous voir. On a jasé et il m’a dit que je lui faisais penser à lui plus jeune, qu’il avait fait de la musique, qu’il était Texan, etc. Puis, il finit par me dire que si je voulais, il pouvait me donner ses chansons. », raconte Alexis Roberge, chanteur et guitariste au sein de Buddy McNeil and the Magic Mirrors, à propos du vrai Buddy McNeil. « Ce qu’il m’a conté, c’est que pour lui, la musique c’était quelque chose qui se faisait live, c’est pour ça qu’il n’avait jamais enregistré. Sauf qu’on a fait des recherches, plus tard et supposément, il avait déjà eu un contrat de disque à la Sun Records, la même maison de disques qu’Elvis et Johnny Cash, dans les années 50. Il se serait chicané avec Sam Philips, le propriétaire, et avait décidé de ne jamais enregistrer. » And the rest is history… Roberge et Izi LaTerreur (basse et voix), ont enregistré un maxi avec leurs anciens comparses, puis Nicolas Beaudoin (guitare et voix) et Sébastien Paquin (batterie et voix) se sont joints au groupe et ont enregistré un EP et finalement investis dans un « vrai » album.
« C’est pas qu’on se prend plus au sérieux, ce sont les gens qui nous prennent plus au sérieux! Nous, on a encore la même démarche : le jour où on va se lever et qu’on n’aura plus de fun, on va tous crisser notre camp! », lance Isabelle. « Avant, on n’aurait jamais mis un 10 000 $ sur un album et là on le fait. C’est peut-être là-dessus qu’on est plus sérieux. », confirme Sébastien, le « comptable » du groupe. Investir et bien faire les choses, les Buddy McNeil’s Magic Mirrors (le nom qu’ils voulaient utiliser au départ) l’ont fait. On retrouve Jocelyn Gagné (Joe, des Breastfeeders) à la co-réalisation, de même que Francis Beaulieu au mix final et l’enregistrement s’est fait au Palace, lieu prisé du milieu musical montréalais. Alors, a-t-on encore affaire à un de ces fameux « bands de covers » ? S’il n’y a pas la prétention de renouveler le rock’n’roll fifties et sixties chez le groupe, il semble qu’on soit tout de même loin de la reprise, selon LaTerreur : « C’est pas tant du covering que du puzzling, je dirais! Y’a comme une pièce maîtresse et on construit autour de ça. C’est un peu pour ça qu’on a fait le EP, Help Me Mama! On s’est rendu compte que ce n’était pas clair dans la tête des gens, si on faisait des covers ou pas. » Paquin abonde dans le même sens en rappelant la réception des bobines, il y a quelques années : « C’était vraiment embryonnaire, ce qu’il avait, Buddy! Des fois, c’est juste des ambiances, des fois, c’est des rip-off complets de tounes, des fois, y’a juste trois-quatre accords. »
Très attendu depuis la parution de leur EP de 2010 – en hommage à The Day The Music Died lorsque Buddy Holly, Ritchie Valens et « The Big Bopper » Richardson sont décédés dans un accident d’avion -, le nouveau-né du groupe arrive à point pour faire danser les foules qui semblent plus amorphes qu’autrefois : « Dans le temps, il y avait des danses et le band jouait, et il y avait des gens qui n’écoutaient même pas! Ils faisaient juste danser! », rappelle Sébastien. « Il y a un goût de faire revenir ça, la beauté d’assister à un show. Le monde consomme beaucoup de musique, beaucoup de performances live. Ils se pointent là et on dirait que ça en prend beaucoup pour les impressionner! », philosophe LaTerreur. « On est un peu croches, on est un peu ridicules, on est habillés en marins, t’sais. Les gens rentrent et je pense que c’est ça qui plaît au monde : on n’a pas l’air de vendre un produit. » Et c’est bien ça Buddy McNeil and the Magic Mirrors : pas d’angoisses, du plaisir, de la musique et du rock’n’roll, baby! - Bang Bang / Voir
Olivier Lalande
Véritables héritiers du catalogue de l'obscur pilier du rockabilly Buddy McNeil ou pasticheurs? Matériel original ou bouquet de covers? Introducing Once Again. pourrait être aussi bien l'un que l'autre, et c'est ce qui fait son intérêt. Si ce n'était de cette réalisation bien actuelle (un gros point fort) et des traces d'accent, on pourrait prendre plusieurs titres pour de vieux tubes de Big Bopper ou des Trashmen. The Last Train to Conway et Can't Tell You Babe usent fort bien du Wall of Sound à la Spector, tandis que Sailor's Journey amène une agréable présence country. Au final, le groupe démontre une maîtrise totale des genres visités, en plus de livrer des compositions habiles. Hommage peut-être, mais qui vole bien plus haut que la plupart des opérations du genre. 3.5 / 5 - Voir
Olivier Lalande
Véritables héritiers du catalogue de l'obscur pilier du rockabilly Buddy McNeil ou pasticheurs? Matériel original ou bouquet de covers? Introducing Once Again. pourrait être aussi bien l'un que l'autre, et c'est ce qui fait son intérêt. Si ce n'était de cette réalisation bien actuelle (un gros point fort) et des traces d'accent, on pourrait prendre plusieurs titres pour de vieux tubes de Big Bopper ou des Trashmen. The Last Train to Conway et Can't Tell You Babe usent fort bien du Wall of Sound à la Spector, tandis que Sailor's Journey amène une agréable présence country. Au final, le groupe démontre une maîtrise totale des genres visités, en plus de livrer des compositions habiles. Hommage peut-être, mais qui vole bien plus haut que la plupart des opérations du genre. 3.5 / 5 - Voir
Hugo PRÉVOST
Le groupe rock des années 1950 Buddy McNeil & The Magic Mirrors lançait jeudi son deuxième album, Introducing Once Again, en les murs de la Sala Rossa, à Montréal. Dans cette salle petite mais remplie, les membres de ce groupe donnant également dans le rockabilly s’en sont donné à coeur joie pour faire danser, trémousser et sautiller les spectateurs, dont plusieurs habillés en matelots pour l’occasion.
Buddy McNeil & The Magic Mirrors en prestation. Photo : Hugo Prévost
Ça swingait avec plaisir sur le plancher de la Sala Rossa, jeudi soir, alors que résonnaient les accords rétro des chansons de Buddy McNeil et de ses célèbres miroirs magiques. On y sentait une ambiance bon enfant, légère, bonhomme. Bref, de quoi faire la fête une bonne partie de la soirée, le tout en charmante compagnie. Puisant allègrement dans leur répertoire, les membres du groupe ont offert une prestation endiablée, réussissant même, à un certain moment, à réunir 15 personnes sur la microscopique scène. Un batteur, un percussionniste, deux guitares, une bassiste, cinq choristes, un claviériste, une violonniste, et on en oublie sans doute.
Il est également nécessaire d’accorder une mention à Elvis Dubois, imitateur du mythique King, qui a fortement contribué à réchauffer l’ambiance. L’un des membres des Buddys aura même quelques bonnes paroles pour le type en question, affirmant main sur le coeur que le fantasme du groupe a toujours été d’avoir Elvis en tant que groupe invité…
Bref, l’esprit était à la rigolade et à la bonne musique efficace. L’album Introducing Once Again, dont nous avons fait la critique en nos pages, s’inscrit dans cette optique, même si la scène semble véritablement permettre à Buddy McNeil & The Magic Mirrors de s’éclater et de laisser libre cours à leur énergie. - Pieuvre.ca
I have never seen an Elvis impersonator in real life before. Although an odd sight to greet an audience at a Sala Rossa show on a Thursday night in 2011, the grinding, wobbling pseudo-King crooning from the stage proved to be the perfect opener for Buddy McNeil and the Magic Mirrors.
Alexis Roberge, the lead singer and guitarist, was approached by Buddy McNeil after playing with his former band, Les Modes, in Peterborough, Ontario six years ago. “You remind me of myself when I was your age!” the ageing songster enthused. “He said that if I wanted to, he would give me all the songs he had ever written,” Roberge reminisced over lunch. “So I said why not, I didn’t think it was true… A couple of months after I came back [from tour] I received a big box of tapes, but I didn’t remember the guy at that point. When I received the box I wondered what it was. So I opened the box, I saw it was a pile of tapes, so I start listening to them… I didn’t remember until I got a phone call from Buddy McNeil and then I remembered the touring and this guy.”
The material, Roberge described, had “a good feel. The bits and pieces were good.” McNeil had been signed to Sun Records – of Johnny Cash and Elvis fame – but after a disagreement with the owner Sam Phillips, his material was never released. Instead, it languished on homemade recordings, a man and his guitar. Roberge explained McNeil’s attitude: “for him, music was something that had to be made, had to be live. This is what he told me, that he never had recorded professionally because for him music had to be done the instant.”
McNeil gave all the music to Roberge to do with as he wished. He and his bandmates have since manipulated the material to produce a distinctive sound that is of an entirely different age. “We take bits and pieces from songs and try to work something out,” he said of the composing process. “Sometimes they’re full songs, sometimes we take a part here, a part there. We don’t hear all the lyrics that he sings so we try to insert more, try to take it and make sense.”
The result is both intensely familiar and wholly new. Listening to tracks such as “Buddy” and “Shoeshine,” I felt that nagging “where do I recognize this from?” feeling. These songs are of the style that defined an era, composed in the midst of the rock-and-roll boom. As such, they can hardly be described as relevant to today’s listeners, but that’s not really the point – as evidenced by the eagerness of the audience at the album’s launch concert, people still want to jive. And the band obliged. With up to 13 people crammed on the stage at any one time – all dressed as sailors – with horns, choir, and chains as backing instruments, the Magic Mirrors certainly achieved their purpose of recreating the album’s sound onstage.
On a first listen to the album, the unexpected tone of Roberge’s voice jars with the songs themselves – as they’re so dated to a particular time, our expectations of Elvis’s mellow lulling and seductive lilt are confused. The way to experience Buddy McNeil and the Magic Mirrors is to immerse yourself in a full-blown 50s revival: go to a live show, the way Buddy would want you to. Dance like it’s 1958. Give the band some energy; they’ll return it in spades. Then hop into the T-Bird with your best gal – or guy – and speed on over to a make-out point. What a swell evening.
—Naomi Endicott
The album Introducing Once Again is available now. Buddy McNeil and the Magic Mirrors’ next performance is May 27 at Divan Orange, 4234 St Laurent. - The McGill Daily
I have never seen an Elvis impersonator in real life before. Although an odd sight to greet an audience at a Sala Rossa show on a Thursday night in 2011, the grinding, wobbling pseudo-King crooning from the stage proved to be the perfect opener for Buddy McNeil and the Magic Mirrors.
Alexis Roberge, the lead singer and guitarist, was approached by Buddy McNeil after playing with his former band, Les Modes, in Peterborough, Ontario six years ago. “You remind me of myself when I was your age!” the ageing songster enthused. “He said that if I wanted to, he would give me all the songs he had ever written,” Roberge reminisced over lunch. “So I said why not, I didn’t think it was true… A couple of months after I came back [from tour] I received a big box of tapes, but I didn’t remember the guy at that point. When I received the box I wondered what it was. So I opened the box, I saw it was a pile of tapes, so I start listening to them… I didn’t remember until I got a phone call from Buddy McNeil and then I remembered the touring and this guy.”
The material, Roberge described, had “a good feel. The bits and pieces were good.” McNeil had been signed to Sun Records – of Johnny Cash and Elvis fame – but after a disagreement with the owner Sam Phillips, his material was never released. Instead, it languished on homemade recordings, a man and his guitar. Roberge explained McNeil’s attitude: “for him, music was something that had to be made, had to be live. This is what he told me, that he never had recorded professionally because for him music had to be done the instant.”
McNeil gave all the music to Roberge to do with as he wished. He and his bandmates have since manipulated the material to produce a distinctive sound that is of an entirely different age. “We take bits and pieces from songs and try to work something out,” he said of the composing process. “Sometimes they’re full songs, sometimes we take a part here, a part there. We don’t hear all the lyrics that he sings so we try to insert more, try to take it and make sense.”
The result is both intensely familiar and wholly new. Listening to tracks such as “Buddy” and “Shoeshine,” I felt that nagging “where do I recognize this from?” feeling. These songs are of the style that defined an era, composed in the midst of the rock-and-roll boom. As such, they can hardly be described as relevant to today’s listeners, but that’s not really the point – as evidenced by the eagerness of the audience at the album’s launch concert, people still want to jive. And the band obliged. With up to 13 people crammed on the stage at any one time – all dressed as sailors – with horns, choir, and chains as backing instruments, the Magic Mirrors certainly achieved their purpose of recreating the album’s sound onstage.
On a first listen to the album, the unexpected tone of Roberge’s voice jars with the songs themselves – as they’re so dated to a particular time, our expectations of Elvis’s mellow lulling and seductive lilt are confused. The way to experience Buddy McNeil and the Magic Mirrors is to immerse yourself in a full-blown 50s revival: go to a live show, the way Buddy would want you to. Dance like it’s 1958. Give the band some energy; they’ll return it in spades. Then hop into the T-Bird with your best gal – or guy – and speed on over to a make-out point. What a swell evening.
—Naomi Endicott
The album Introducing Once Again is available now. Buddy McNeil and the Magic Mirrors’ next performance is May 27 at Divan Orange, 4234 St Laurent. - The McGill Daily
C'est quoi?
Introducing once again Buddy McNeil est le premier album de la formation, après la parution de deux maxis très prometteurs. Buddy McNeil, le vrai, est un pionnier du rockabilly qui aurait sommé le groupe de continuer son œuvre.
On introduit bien le sujet?
Très bien. Le disque débute par une pièce rockabilly accrocheuse, et on se promène ensuite dans les univers pop sixties; que ce soit le r'n'b (que les Buddy maîtrisent mieux que n'importe qui au Québec), le soul de Stax records ou le rock'n'roll texan, avec un peu de country et même du psychédélique. Les arrangements rappellent une autre époque, tous les instruments sonnant comme s'ils avaient été enregistrés par les micros de leurs grands-parents.
On achète?
La présence de chœurs sur Buddy! et Can't tell you baby démontre magnifiquement ce qu'est le reste du disque : une partie de plaisir. Les quatre musiciens de Buddy McNeil and the magic mirrors aiment ce qu'ils font et ils aiment le faire ensemble. Si on peut leur reprocher d'être trop calqués sur les années 60, ce n'est quand même pas un défaut. Les Buddy sont assez authentiques pour que l'on s'amuse avec eux, et j'embarque moi aussi!
Une écoute sans larme de Marc-André Pilon
Appréciations
Bande à part
7,6/10
Internautes
9/10 - Bande à part (CBC)
C'est quoi?
Introducing once again Buddy McNeil est le premier album de la formation, après la parution de deux maxis très prometteurs. Buddy McNeil, le vrai, est un pionnier du rockabilly qui aurait sommé le groupe de continuer son œuvre.
On introduit bien le sujet?
Très bien. Le disque débute par une pièce rockabilly accrocheuse, et on se promène ensuite dans les univers pop sixties; que ce soit le r'n'b (que les Buddy maîtrisent mieux que n'importe qui au Québec), le soul de Stax records ou le rock'n'roll texan, avec un peu de country et même du psychédélique. Les arrangements rappellent une autre époque, tous les instruments sonnant comme s'ils avaient été enregistrés par les micros de leurs grands-parents.
On achète?
La présence de chœurs sur Buddy! et Can't tell you baby démontre magnifiquement ce qu'est le reste du disque : une partie de plaisir. Les quatre musiciens de Buddy McNeil and the magic mirrors aiment ce qu'ils font et ils aiment le faire ensemble. Si on peut leur reprocher d'être trop calqués sur les années 60, ce n'est quand même pas un défaut. Les Buddy sont assez authentiques pour que l'on s'amuse avec eux, et j'embarque moi aussi!
Une écoute sans larme de Marc-André Pilon
Appréciations
Bande à part
7,6/10
Internautes
9/10 - Bande à part (CBC)
By Steve McLean
I was happy with my decision once Montreal's Buddy McNeil & The Magic Mirrors (pictured above) came on stage. The band's look is half nautical and half cowboy, and the music is a wonderful amalgamation of '50s pop, '60s garage and soul, roots rock and alt.country. There were only three dozen people in the audience, but they all looked to be enjoying themselves as much as the four grinning people on stage.
The only time I thought things went a bit flat was on a slowed down arrangement of Buddy Holly's "Maybe Baby" sung by bassist Izi LaTerreur. McNeil (real name Alexis Roberge) said this was the group's first time in Toronto and the first time he'd spoken English between songs (even though he sings in English). He did a fine job on the latter and I hope there will be a number of repeat visits. Buddy McNeil & The Magic Mirrors are highly recommended if you have a chance to see them.
- MSN Entertainment
By: David Lacalamita
What do you say about a band that's intentionally stuck in the past, stealing its style quite unabashedly from some of the greatest musical giants in history? Buddy McNeil and the Magic Mirrors, donning cowboy shirts and sailor hats, delivered a Rolling Stones-meets-Elvis Presley-inspired set at the El Mocambo last night that left the handful of people in attendance "all shook up". If you're into 1960s-era rock and roll, you'll probably enjoy the "twist" Montreal natives put on your Chubby Checker faves, blending genres slightly with grunge-like guitar sounds and the occasional overactive bass line a la The Clash.
Alexis Roberge's on-stage antics, running around the small stage and acting generally a little nuts, were well-received next to his really great vocal style, which took cues from the aforementioned King of Rock, including his iconic falsetto squeals and pressed, distorted tone. Bassist Izi LaTerreur sat back on the blues lines as she should, but proved more than capable with the ones that required more agility, all the while adding her voice to the three-voice harmony that frequently accompanied Roberge.
The band hilariously played five "last songs," just one example of their fun character on-stage. The foursome are really great genre players, and they're nothing if not fun, even if it makes your brain hurt to reconcile how the hell they got into the 21st century. - Soundproof
Opting to start out close to the hotel and work my way up Rue St. Laurent, I popped in to see Murder By Death and caught the opening act, Buddy McNeil and the Magic Mirrors. Their set of rockabilly got stronger as it went on and set closer "Help Me Mama" was inspired. The venue had filled up and was nearly full by the time Murder By Death came on.
(Lots of pictures!) - BROOKLYN VEGAN (Dominick Mastrangelo)
Opting to start out close to the hotel and work my way up Rue St. Laurent, I popped in to see Murder By Death and caught the opening act, Buddy McNeil and the Magic Mirrors. Their set of rockabilly got stronger as it went on and set closer "Help Me Mama" was inspired. The venue had filled up and was nearly full by the time Murder By Death came on.
(Lots of pictures!) - BROOKLYN VEGAN (Dominick Mastrangelo)
There's no feeling quite like the one you get after seeing an amazing show. I spend countless evenings searching for that feeling, and I usually come up short. Only under specific conditions can this feeling be crafted. Lucky for me, tonight allowed me to get my fix.
Today was the first day of Pop Montreal 2010, and it has started off with quite a bang. I spent my evening at Petit Campus, where Murder By Death were scheduled to play, alongside Buddy McNeil and the Magic Mirrors (pictured below), a band I had honestly never heard of until they showed up in the Pop program. These guys (and gal) came on dressed like mad sailors and promptly started playing some good ol' fashioned rock and roll that people of any age could enjoy. Their musical stylings were a sort of blend between early 60's rock and modern rockabilly, and they seemed to be having a hell of a time playing, which is always great to see. Their 35 minute set flew by and made me wish I was back in 1963 and knew how to dance. I didn't know that was possible! - BLOODY UNDERRATED (Al Cornelius)
Le fantasme d’un musicien avide d’autodérision est d’être payé en Molson Canadian après avoir passé une soirée à entendre: «Hey, can ya guys play some Skynyrd?», ou sa version de l’Est: «Haille, jouez-en un bonne!»
Rien ne dit «épanouissement à long terme» comme une bonne baisse d’estime de soi. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour se rendre compte que Jean-Guy et Joe Blow, qui font des reprises franco d’Hank Snow, accompagnés par une boîte à rythme Casio au Bar Paspépiac, ne le font pas dans le but de faire tourner les têtes sur la rue St-Laurent lors de leur prochaine visite au Jean-Coutu. Néanmoins, ça prend potentiellement la tête à Papineau pour se demander pourquoi, lorsqu’on parle de cover bands, on peut penser à Jean-Guy et Joe Blow, mais on peut renverser la vapeur et penser à un tas de musiciens accomplis, cultivés et originaux, qui sont tout sauf une bande de ratés pour qui l’heure de gloire sonne à la porte de derrière lorsqu’il est temps de passer essayer des flying V chez Steve’s.
L’une des histoires les plus mystifiantes est celle de Buddy McNeil and the Magic Mirrors. Le groupe issu des ramifications déjantées de formations telles Navajo Code Talkers et Les Mods tire son nom d’un interprète obscure n’ayant jamais vraiment endisqué, qu’Alexis et Isabelle rencontrèrent à Peterborough dans un bar rock. Le bonhomme, après quelques verres, se voyant face à ce qui était selon lui une image de son passé (Alexis), propose à celui-ci tout son répertoire, en le sommant d’utiliser ce qu’il voulait bien bidouiller.
«Ce fut tout simplement une rencontre parmi tant d’autres. Juste une autre personne que tu rencontres dans un bar en tournée, le genre de monsieur qui reste une anecdote», raconte Izi La Terreur.
Tout cela aurait été en effet une anecdote divertissante pour quatre ou cinq secondes, mais le fait est que quelques semaines après leur retour de tournée, Alexis a reçu un paquet rempli de bobines contenant ce qui semblait bel et bien être les compositions de l’homme qui se présenta un soir sous le patronyme de Buddy McNeil. Depuis, le groupe, qui a ouvert pour Brian Setzer au Festival d’été de Québec, trimbale ses arrangements des compositions originales de McNeil (et quelques incontournables de Buddy Holly et Ritchie Valens) tout en évitant le plus possible l’appellation «cover band», qui les fait grincer des dents.
«Notre manière de composer diffère de celle des autres groupes, car on ne trace plus la ligne entre composition originale et reprise. On fait pas mal plus du patchwork en rajoutant de la viande autour de l’os.» - NIGHTLIFE.CA (Ralph Elwani)
Discography
Rain O'Randa/Run Run Run
(45inch)
June 2013
Introducing Once Again, Buddy McNeil & the Magic Mirrors - LP
(CD/Digital/12-inch vinyl)
March 2011
Help Me Mama! - EP
(CD/Digital/10-inch vinyl)
May 2010
Buddy Mcneil & The Magic Mirrors - MAXI
(CD/Digital)
January 2008
Photos
Bio
After getting exposure and gaining due recognition with their independent debut 2010 EP "Help me Mama!" paying homage to what music historians christened "The Day the Music Died" (the tragic day when Buddy Holly, Big Bopper and Ritchie Valens' plane crashed), and their 2012 critically acclaimed LP Introducing Once Again, Buddy McNeil & the Magic Mirrors (A Billion Records/Outside Music), breathing new life into 13 timeless originals crafted with the same excitement that has always characterized their sound, the Magic Mirrors are heading to something brand new; a second album breaking through the other side , revealing them changed, evolved more unbridled than ever.
Buddy McNeil & the Magic Mirrors are the offspring of a passionate love affair between the past and the present. They are kindred spirits to a dynamic young Elvis, the early Stones, The Flying Burrito Brothers and contemporary rockers Heavy Trash. The four piece offers a high-energy rock n roll show jam packed with catchy tunes that'll make you want to let your hair down and dance along. After performances at the Halifax Pop Explosion (2012), Festival International de Jazz de Montral (2011), SXSW (2011), CMW (2011), Pop Montreal (2010), Festival dt de Qubec (2009-2010-2011-2012) and FME (2009), as well as opening for international acts such as Holly Golightly, Murder by Death and the legendary Brian Setzer Orchestra, the band is ready to conquer the world. The rawness of the contemporary new garage explosion, the playful pop of the 50s and the decadent sound of the 60s runs through their veins, and they're gonna give it their all as night turns to day. The Magic Mirrors will enchant you and seduce you like a mistress you secretly desire.
Band Members
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