sourya
Paris, Île-de-France, France | SELF
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The French music scene has always held me fascinated: from the mod freakbeat of Jacques Dutronc and the yé-yé rock of Françoise Hardy, to the concrete punk of Metal Urbain, and the classic sound of Jean Claude Vannier and Serge Gainsbourg.
It was in 1997, though, with the release of Daft Punk's Homework and the burgeoning of Paris electro that French music became world-class stuff. Every release by Daft Punk, Phoenix, Air, Cassius and Justice has become essential. And thanks to blogs like alainfinkielkrautrock.com and fluokids.blogspot writing about great music – edits, dancefloor fillers and remixes – the scene keeps moving fast.
Sourya are a Paris band I've been watching for a while. Frontman Sou is a melodic pop genius – part Brian Wilson, Arthur Russell and Thomas Bangalter. They started out in pre-Libertines Paris and quickly built a cult following on the rock'n'roll club circuit, which is no easy feat. When the post-Libertines cultural explosion hit Paris – and never underestimate the huge sway the Libs had over the Parisian rock scene – the band became disenchanted and dismissed the music press for their love of the Libertines: "We did not wait for Libertines to invent rock'n'roll before starting a band."
I love the Libertines, but respected the way Sourya resisted the temptation to use the zeitgeist to catapult themselves to fame. Their fear of becoming cliched and outdated, along with their drummer's broken hand, led them to find their own new sound – an alchemy of disco and rock that mutated the DNA of Daft Punk, Joe Meek, Public Image Limited and the Beach Boys.
The French have cross-bred dance music with rock'n'roll for at least 30 years, whether in Daft Punk becoming a stadium act and stealing the show at Coachella, or Justice having huge Marshall stacks as stage props. The French strain of mutant disco started in 1977 when John Cale introduced Michael Zilkha to Michel Esteban and the pair formed a partnership as ZE Records.
Zilkha and Esteban were ardent fans of the punk rock, new wave and no wave scenes of New York, but maintained an equal fascination with what was happening on the dancefloors of the Paradise Garage. During their time as ZE Records, they approximated the no wave scene into disco, leaving behind a series of seminal dancefloor classics such as Was (Not Was), Material and James Chance that still informs dance music today. For me, Sourya's forthcoming single, Anatomy Domine, is heavily reminiscent of the early Esteban and Zilkha production of Garcons' French Boy. That track is proto-Hot Chip genius: Esteban and Zilkha took Garcons' post-punk sound and applied beats and a frantic disco vibe to make a club classic.
Going electro has worked for Sourya and their profile has picked up – they're being remixed by (and are remixing) all the up-and-coming acts in Paris (check out Disco Dawn Boys' remix of Anatomy Domine – Warp already have an eye on them). Sourya are also working with Diplo and Santogold and their debut album is being prepared with producer Jean-Paul Gonnod (Phoenix, Cassius, Dr Dre). It should be a fresh revelation of energy from the kids on the streets of Paris: Brian Wilson melodies, heavy beats, soulful strings and post-punk aggression. Could it be a future classic in the waiting? - The Guardian
Déjà adulés par l’Angleterre la plus hip, les Parisiens Sourya enchantent avec leur pop savante et scandaleusement mélodique.
Sourya est le prénom du chanteur de ce groupe (qui module parfois comme McCartney, ce qui ravit), que l’on compare déjà à un génie de la pop mélodique, mais qui ne résume pas à lui seul la richesse du quatuor. Sourya, par un effet de boomerang passablement pervers, est une sensation outre-Manche (la presse s’excite, le grand Alan McGee s’enflamme) avant même de remplir les salles ici. Et Sourya, avec effronterie, ne comprend pas pourquoi il ne pourrait pas enchaîner boucles électroniques, rock chantant et ballade dénudée dans son premier album.
D’ailleurs, c’est ce qu’il a fait. Auparavant, le groupe a connu la destinée usuelle de ceux qui ont un projet et veulent se donner les moyens de le réaliser : des concerts sur un coin de table, dans ces salles parisiennes où le rock electro était considéré avec suspicion, et au cours desquels ils ont su imposer la Nintendo DS comme un authentique instrument. Ils ont aussi sorti un premier maxi qui avait réjoui les radios indépendantes, après une rencontre, nécessaire, avec Jean-Paul Gonnod (qu’on a croisé aux côtés de Cassius et Phoenix et qui, aujourd’hui, joue dans la pénombre quelque chose comme le rôle de cinquième membre du groupe). Les chansons de Sourya s’en sont retrouvées toutes tourneboulées, balançant par-dessus les moulins les conventions et le convenable : les sonorités vintage à la OMD de Stockholm 1973 bousculent alors la facilité mélodique de Unsuspected ou de The Ballad of Star Gigolo, elle-même percutée par la sensibilité de Numero 1 et son piano aquatique.
Sleep Stage Zero trébuche comme un vieillard ivre, et Au revoir Pluton conclut lentement l’aventure comme un salut sans fin. Mais ces mises en bouche pèsent peu face à Anatomy Domine (pièce maîtresse des concerts), ou plus de cinq minutes d’orgie sonore, célébrant les épousailles d’un clin d’oeil de fin lettré (le titre référencé à Pink Floyd) entre la délicatesse névrotique de Brian Wilson (la juxtaposition jusqu’à l’ivresse des structures sonores) et la folie de Manchester, lorsque les Happy Mondays en étaient les princes. On en veut un peu au groupe d’interrompre prématurément la fête, mais on leur pardonne in petto grâce à Numero 2, chanson près de l’os (une voix, une guitare acoustique, et c’est à peu près tout), qui démontre que les quatre savent avec talent aborder tous les rivages. Ici, on peut entendre le présent du rock.
- Les Inrocks
Paru en octobre, le premier album de Sourya, « Dawdlewalk» , avait confirmé tout le bien que nous pensions depuis déjà quelques années de ce groupe aux compositions ambitieuses. La fin de leur tournée coïncide avec la sortie d’un nouvel EP. L’occasion de discuter de tout et de rien entre deux buts du Japon face au Danemark.
Inutile de refaire ici l’éloge du premier opus du quatuor, cet EP ne partageant pas grand chose avec ce disque, sauf bien sûr « The Ballad Of Star Gigolo» , et encore une fois ce souci permanent de composer LA mélodie qui tue. Une écoute suffit pour s’en convaincre: « Akzidens» est ce que le groupe a fait de mieux jusqu’à présent. Faire danser avec une ballade, vaste programme. Sou, Julien, Rudy et Arnaud réussissent leur coup avec une facilité déconcertante. Bières en main, dictaphone allumé, la discussion peut commencer. Elle tournera autour du studio, des déboires avec leur label… Et il y est aussi question de pétanque !
Julien: L’album est sorti il y a presque un an, on avait envie de sortir quelque chose de nouveau, plus proche de ce qu’on fait en live aujourd’hui. Passer à autre chose quoi !
Sou: Le rythme d’«Akzidens» est plus electro que ce qu’on a pu faire sur l’album, c’est très dansant, c’est voulu, mais tout en gardant un esprit mélancolique. Il y a un vrai arrangement dance. C’est plus en rapport avec ce que l’on fait en live. Et ça pousse plus loin le concept de la ballade sur laquelle on peut danser. Car « Akzidens» finalement est une ballade, écrite sur un piano. Je voulais faire un titre avec huit accords qui s’enchaînent tout le temps. C’est un peu le principe du Boléro de Ravel…
Julien: Ou du hip hop.
Sou: Oui, mais pour le Boléro de Ravel, l’idée est d’avoir une structure simple à comprendre, et de rajouter des couches jusqu’à ce que ça explose.Et on arrête au moment où ça commence à être un peu fouilli. La fin d’«Akzidens» est quand même assez chargée. On va bientôt tourner le clip. Ce sera basé sur l’ambition, l’envie d’être le premier et d’écraser les autres à tout prix. Le tout dans le contexte d’une partie de pétanque. C’est une idée de notre manager, et pourquoi pas ?
« Sinon, sur l’EP, il y a aussi le remix de « Star Gigolo» . C’était un peu l’envie de faire l’opposée de la première version, une ballade. On dirait un générique d’une émission de Michel Drucker. Et il y a un autre inédit,«Chimney» , qui est une chanson qu’on joue en live depuis un certain temps» .
Julien: J’avais une démo de ce titre dans mon ordinateur depuis déjà deux ou trois ans. J’ai donc envoyé l’instru à Sou, qui a écrit une mélodie en dix minutes.
Sou: Le texte parle de l’enfermement, la claustrophobie. J’imagine une personne enfermée dans une cheminée, ce qui serait un cauchemar pour un claustro. Tout part de là, puis ça dérive sur les sentiments. Quant à la production et au titre en lui-même, c’est une sorte d’hommage aux nineties. On pensait au premier album de Massive Attack à ce moment là.
« Au moment de rentrer en studio, on se prend la tête. On a le souci de ne pas vouloir se répéter, et ça passe par un petit brainstorming. L’envie de faire quelque chose qui sonne bien ne suffit pas. En général, on enregistre tout plusieurs fois, jusqu’à ce que tout le monde sente qu’il y a quelque chose de différent. Notre producteur, Jean-Paul Gonnod, intervient au moment où on travaille trop sur un titre et que l’on perd de l’émotion, que ça devient trop clinique. Il est un peu l’agent émotionnel» .
Julien: On a joué dans un festival entre Florent Pagny et Martin Solveig. C’est un petit festival avec deux scènes l’une en face de l’autre, et ils alternent grosses têtes d’affiche et découvertes.
Sou: On a vu quelques trucs bizarres. Un festival de banlieue finalement peut être sécurisé comme le Pentagone.
Julien: Le pire, c’est pour le soundcheck. Comme les deux scènes sont proches, et que tu dois t’installer pendant que l’autre concert a lieu, tu suis tout le concert. Et nous, c’était Florent Pagny, on a donc eu le droit à l’intégrale. Et tu dois attendre qu’il commence à chanter pour faire ton son, sinon les gens ne comprennent pas ce qu’il se passe.
Sou: Va faire ton son de guitare pendant que l’autre chante « Caruso» ! Le plus drôle, c’est qu’il a plu pendant tout son concert, et ça s’est arrêté en même temps que lui.
Tout aussi réjouissant, vous avez eu pas mal d’ennuis avec Massive Central, votre label…
Julien: Notre label nous a bien entubé.
Sou: Le mec a sorti le disque en nous faisant croire qu’il avait des sous pour le sortir et le promouvoir correctement, ce qui n’était pas le cas.
Julien: Comme il n’avait pas payé la fabrication des disques, on s’est rendu compte de l’arnaque au moment où il fallait justement réapprovisionner les disquaires, juste avant de partir en tournée. Il n’avait pas payé les pubs non plus.
Rudy: On a évidemment rompu le contrat. Et le lancement de l’album a été merdé à cause de tout ça, on a sans doute raté des occasions.
Sou: Malgré tout, la tournée s’est plutôt bien passé. On a fait une trentaine de dates. Bon, il y a eu quelques échecs, normal. A Metz, on jouait le même soir que Phoenix, mais dans une salle en face. Et à Mulhouse, on a joué dans une salle de plus de 1000 personnes avec des places à 25 euros, donc c’était vide.
Sou: L’EP est sorti en digital, et va bientôt sortir en vinyle, je ne sais pas trop quand. Il faut savoir qu’avec les galères qu’on a eu, ça a été dur de se remettre dans le bain, on a du contacter des radios, faire de la promo, ce qui n’est pas notre job normalement. En plus, l’été est de retour, donc vu le boulot accompli ces six derniers mois, tu as juste envie de ne rien faire. Même si on retourne bientôt en studio. On veut quelque chose de moins structuré, de plus apocalyptique. En ce moment, on est dans la recherche du chaos, les demos que je fais, c’est beaucoup de bruit. En opposition à la production de « Dawdlewalk» , qui est très propre. - VoxPop
S'essayer au lyrisme en matière de rock est un exercice très casse gueule. Beaucoup s'y sont essayés. Peu ont réussi à être pleinement convaincants. Et ce n'est pas les très nombreux détracteurs des Muse et autres Placebo (défendus ici même) qui vont me contredire. Alors quand on tombe sur des titres comme « The Ballad of star gigolo » et encore plus « Numéro 2 », on arrête tout sur le champ. Et on s'empresse de tirer son chapeau à Sourya.
Les Parisiens livrent avec « Dawdlewalk » un premier album rock impressionnant de maîtrise entre ballades joliment mélancoliques et appel de pied vers le dancefloor. Après la dispensable courte introduction « Drinking in your town », Sourya attaque ainsi tambour battant avec « Stockholm 1973 », ses guitares accrocheuses et ses rythmiques électroniques. « Unsuspected » enchaîne pied au plancher à coup de riffs de guitares, doucement d'abord puis en mode accélèré.
Humanoïde et robotique
Contrairement à ce que pourrait laisser son titre « Dawdlewalk », le disque ne lambine pas mais s'amuse à jouer de ruptures de tons et de rythmes histoire d'être bien sûr de gagner sur tous les terrains : l'organique et l'électronique. Un peu à la manière des corps humains et robotiques disséqués sur l'entraînant « Anatomy Domine » et sa mélodie répétitive jouée à l'aide d'un synthé.
La voix tendre, passionnée et délicieusement traînante du chanteur Sourya Voravong fait ensuite le reste. Elle nous embarque dans ses histoires de départs résignés et d'inadaptation au monde. « Little girl you never wish to stay », clame « Numéro 1 ». Disque des débuts, « Dawdlewalk » fait naturellement un sort particulier à l'enfance comme pour tourner une page dans la douleur : « Welcome to the monster that kill the child in me.» On vous l'aura dit, ce disque est une tuerie. - 20 Minutes
There is a distinct mixture blended here of soulful electronica built around Brian Wilson like melodies, fused with Daft Punk. The debut album Dawdlewalk has a lot going for it in these terms. Quite how a band this good have stayed under the radar of the major labels who seem to push the sounds of, say Delphic, amazes me. Souyra really are rather good and deserve your attention. Tracks like Unsuspected which shows the band to their full rock/electro crossover potential. A softer side abounds on tracks such as Numero Uno. With a gentle push in the right direction these guys could well be all over your airwaves come the end of 2010. - ZANI
Sourya debut album Dawdlewalk is an explosive statement of intent, which shows us the real eclectic mix of the bands diversities. Sourya music ranges from the Neo-disco, real anthem in the making “Stockholm 73” through to the Brian Wilson inspired “Anatomy Domine” as well as giving us songs like the beautifully arranged “Numero 1” which adds breadth to the depth of the Sourya repertoire. Produced by Grammy nominated producer Jean Paul Gonnod Dawdlewalk has many colours and influences, the keen ear will be able to pick out a nod to Brian Eno and early Radiohead here and Happy Mondays and the Beach boys there. - CQFD
Discography
- 2006 Sourya / Love Song E.P. - Coming Soon (Pop Records)
(track Numero 1 was on heavy rotation on Radio Nova, France)
streaming: http://www.deezer.com/en/#music/sourya/love-song-e-p-43117
- 2009 Sourya / Anatomy Domine E.P. (CTRL ALT DELE RECORDS)
with remixes from Prince Language (DFA records) and Talk Machine
http://www.deezer.com/en/#music/sourya/anatomy-domine-519872
- 2009 Sourya / Dawdlewalk (Industry of Cool)
First L.P. Track Stockholm 1973 was playlisted on most of the major indie radios in France).
-2010 Sourya / Star Gigolos E.P.
Photos
Bio
Sourya has become one of the most anticipated bands to emerge from France and its blossoming Parisian electro scene. Their sound is not to be confused with the guitar lead bands we are hearing at the moment, and were described in NME as "purveyors of resplendent and soulful electronica."
Formed in late 2006 having met at the infamous Shebeen in Paris, Sourya talents did not go unnoticed and they were brought to the attention of Universal publishing who were overwhelmed by the freshness of the Sourya sound. They have been championed by Alan McGee (Creation Records) as the "most successful band to come out of France in the last 20 years."
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